16 février 2017
16 février 2017
Ils ont été enlevés à leur communauté pour être placés dans des foyers non autochtones, entre 1965 et 1984, par les gouvernements fédéral et provincial.
« Les néo-démocrates sont d’avis que le gouvernement avait et aura toujours l’obligation fiduciaire de protéger la culture et les langues autochtones. Nous avons été déçus de voir le gouvernement libéral nier cette obligation en cour et continuer à employer les tactiques juridiques adverses de Stephen Harper. »
— Romeo Saganash, porte-parole en matière d’affaires autochtones
Le juge Edward Belobaba a signalé avec raison que le Canada n’a pas pris les dispositions raisonnables pour empêcher que ces enfants perdent leur culture et leur patrimoine autochtones.
Il s’agit d’une étape déterminante sur la voie de la réconciliation.
Nous nous trouvons à un moment charnière de l’histoire du Canada. La discrimination systémique à l’endroit des peuples autochtones sévit toujours, et plutôt que de se diriger dans la voie de la réconciliation, le gouvernement choisit souvent de lutter contre les Première Nations en cour.
« Nous veillerons à ce que le gouvernement respecte sa promesse de laisser progresser le recours collectif pour enfin en arriver à une réconciliation. Les survivants de la rafle des années 60 ont attendu assez longtemps. »