22 janvier 2016

Un message de Tom Mulcair : Lutter contre les inégalités

Les inégalités de revenus sont l’une des plus flagrantes injustices dans notre société. La disparité augmente en matière de revenus, et des centaines de milliers de familles canadiennes en arrachent.

C’est bien connu que les revenus constituent un facteur clé en matière de santé, et que les inégalités de revenus ont donc à la fois un impact sur le mode de vie et sur l’espérance de vie. Statistique Canada a publié un rapport en 2015 qui énonçait clairement que 40 000 Canadiens meurent prématurément chaque année parce qu’ils sont pauvres. Nous vivons dans l’un des pays les plus riches du monde, qui compte sur une abondance de ressources. Pourtant, ici au Canada, ceux qui gagnent moins vivent encore moins longtemps.

« Je refuse d’accepter que 1,1 million d’enfants canadiens et qu’un demi-million d’aînés canadiens vivent dans la pauvreté. Et il en va de même pour les travailleurs à temps plein. »

Il y en a certains qui se proclament progressistes et qui croient que c’est suffisant de viser l’égalité des chances, mais comme sociaux-démocrates, nous croyons que le combat contre les inégalités exige qu’on vise plus haut. Le gouvernement peut et, selon nous, doit jouer un rôle direct dans l’élimination de la pauvreté.

Ce n’est pas suffisant de dire que tout le monde a les mêmes chances, quand les règles du jeu pénalisent les plus vulnérables.

L’égalité des chances, ça n’aide en rien un enfant qui vit dans un logement surpeuplé et mal chauffé, et qui se rend à l’école le matin en ayant froid et le ventre vide. C’est un droit d’avoir un logement décent, et les gouvernements peuvent réunir les conditions pour bâtir des logements sociaux et pour les rendre accessibles à ceux qui en ont besoin.

En 2015, les banques canadiennes ont fait des profits record de 35 milliards $ et ont remis des bonus de 12,5 milliards $. Malgré ça, pendant la même année, ces mêmes banques ont éliminé 4 600 emplois canadiens bien payés.

Une personne qui travaille 40 heures par semaine ne devrait pas avoir à vivre dans la pauvreté. Une personne qui contribue à la croissance économique ne devrait pas voir son salaire stagner ou même diminuer, alors que les individus et les entreprises les plus riches continuent de s’enrichir.

Nos retraités qui voient leurs revenus diminuer et leur sécurité financière compromise ne sont pas ceux qui évitent de payer leur juste part d’impôt en cachant leur argent dans des paradis fiscaux. Pourtant, ce sont eux qui souffrent le plus dans les périodes de difficulté économique.

Voilà ce qui est important. Voilà les Canadiens qu’on doit défendre. On va défendre bec et ongles les travailleurs et les familles. On va défendre nos valeurs, et ensemble, on va former une opposition progressiste solide et déterminée au Parlement du Canada.

« Ce qui distingue les néo-démocrates, c’est qu’on sait que pour bâtir un meilleur Canada, le gouvernement doit lutter contre les inégalités plutôt que d’y contribuer. »

Égalité, solidarité et justice sociale. Nous sommes portés par ces valeurs dans tout ce que nous faisons. Ces valeurs sont les pierres d’assise de la vision sociale-démocrate pour un pays meilleur. Des millions de Canadiens s’y reconnaissent, et c’est la raison pour laquelle ils votent pour nous.

Ce sont les valeurs qui m’inspirent comme chef du Nouveau Parti démocratique et ce sont ces mêmes valeurs qui continueront de nous guider dans notre travail.