Canada's NDP

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30 décembre 2013

Bassesse #2: Les sénateurs conservateurs et libéraux ont atteint de nouveaux bas en 2013

DÉCOMPTE DES PIRES BASSESSES CONSERVATRICES 2013

Les conservateurs de Stephen Harper ont eu une année horrible. Éclaboussés par le scandale des dépenses, qui a atteint les plus hautes sphères du Bureau du premier ministre, les conservateurs ont prouvé qu’ils formaient un gouvernement fatigué et en fin de parcours.

Nous avons compilé les 15 pires bassesses, scandales et inepties conservatrices de l’année.

BASSESSE NO 2
LES SÉNATEURS CONSERVATEURS ET LIBÉRAUX ONT ATTEINT DE NOUVEAUX BAS EN 2013

On savait déjà que le Sénat était dépassé et antidémocratique; mais un nombre impressionnant de sénateurs ont décidé de prouver la désuétude de cette relique en agissant de façon non-éthique ou carrément criminelle.

Mike Duffy (nommé par Harper)
Sa chute fut aussi fulgurante que dramatique en 2013 : de vedette du financement conservateur à paria politique sous enquête policière. La tentative de camoufler le remboursement de ses dépenses a impliqué de nombreux employés conservateurs et a même entraîné la chute du chef de cabinet de Stephen Harper.

Irving Gerstein (nommé par Harper)
Les documents de la GRC démontrent que le sénateur Gerstein a d’abord accepté de payer les dépenses frauduleuses de Mike Duffy avec les fonds du parti conservateur, avant de décider que la facture était trop salée. Le sénateur Gerstein a aussi essayé d’aider le camouflage des dépenses en appelant un ami chez Deloitte pour tenter d’influencer leur rapport sur Duffy.

Quand il a pris la parole au congrès conservateur, M. Gerstein a donné l’impression que jamais son parti n’aurait remboursé quoi que ce soit pour Mike Duffy. Malheureusement pour lui – et pour les donateurs conservateurs!, les dépenses légales de Duffy ont été payées par le parti conservateur.

David Tkachuk (nommé par Mulroney)
Comme président du comité de régie interne, le sénateur Tkachuk supervisait l’enquête sur les dépenses frauduleuses de ses collègues et avait accès à des informations confidentielles.

Partie prenante du camouflage, le sénateur conservateur a travaillé avec Nigel Wright et le Bureau du premier ministre pour diluer le rapport sur Mike Duffy.

Pamela Wallin (nommée par Harper)
Prise la main dans le sac à réclamer des remboursements frauduleux de dépenses, la sénatrice a ensuite tenté de s’en sortir avec des changements rétroactifs d’agenda et des excuses douteuses. Un exemple parfait de la culture conservatrice du tout-m’est-dû.

Patrick Brazeau (nommé par Harper)
Entre ses déboires juridiques et ses réclamations de dépenses douteuses, le sénateur Brazeau a fait les manchettes pour toutes les mauvaises raisons cette année.

Colin Kenny (nommé par Trudeau)
Les accusations de harcèlement sexuel contre ce sénateur libéral et la pathétique lenteur de réaction du bureau du chef libéral à celles-ci donnent à ce sénateur une place de choix dans le panthéon des pires sénateurs de 2013.

Carolyn Stewart Olsen (nommée par Harper)
Les documents de la GRC sèment le doute sur sa version des faits – décrite comme « non conforme aux faits » - et montrent à quel point elle n'a pas cherché à faire la lumière sur les dépenses frauduleuses de ses collègues. En fait, la sénatrice a plutôt suivi à la lettre les consignes du Bureau du premier ministre, déclarant dans un courriel qu’elle était prête à « faire exactement ce qui m’est demandé ».

Pana Merchant (nommée par Chrétien)
La sénatrice Merchant bénéficie d’une fiducie mise sur pied par son mari, l’avocat Tony Merchant. Ce fonds de 2M$ a été transféré dans des paradis fiscaux secrets des Caraïbes, soulevant des questions sur l’éthique de ces sénateurs qui utilisent des paradis fiscaux pour éviter de payer leurs impôts au Canada.

Jean-Guy Dagenais (nommé par Harper)
Après sa pitoyable 3e place lors des élections de 2011, le sénateur Dagenais a été nommé au Sénat par Stephen Harper, un autre candidat déchu devenant un parlementaire par la porte d’en arrière. Encore amer de sa cuisante défaite, le sénateur Dagenais a écrit à tous les députés une lettre aux accents misogynes pour dénoncer la position sur le Sénat d’une députée qui, contrairement à lui, a obtenu la confiance des électeurs. Utiliser sa position de sénateur pour lancer une volée de bois vert à une députée démocratiquement élue, c’est pousser le fait d’être mauvais perdant à un nouveau sommet.

Devant un tel bilan, pas surprenant que de plus en plus de sénateurs courent vers la sortie afin d’éviter d’être associés davantage à cette institution pourrie jusqu’à l’os.

Les Canadiens méritent mieux.