Canada's NDP

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31 décembre 2013

Bassesse no 1 : La tentative de camouflage du BPM conservateur

DÉCOMPTE DES PIRES BASSESSES CONSERVATRICES 2013

Les conservateurs de Stephen Harper ont eu une année horrible. Éclaboussés par le scandale des dépenses, qui a atteint les plus hautes sphères du Bureau du premier ministre, les conservateurs ont prouvé qu’ils formaient un gouvernement fatigué et en fin de parcours.

Nous avons compilé les 15 pires bassesses, scandales et inepties conservatrices de l’année.

BASSESSE No 1
LA TENTATIVE DE CAMOUFLAGE DU BPM
UN CHÈQUE, DES PRESSIONS LOUCHES ET DES TROMPERIES MULTIPLES

Alors que l’année 2013 s’achève, il semble évident que la politique fédérale a été tristement dominée par le scandale des dépenses au Sénat et la tentative de camouflage acharnée du Bureau du premier ministre (BPM).

L’année 2013 s’est amorcée avec les allégations entourant le lieu de résidence de Mike Duffy, des allégations que le BPM a activement tenté de réfuter. Elle s’est terminée avec un document de la GRC qui a contredit de nombreux alibis conservateurs et qui a fourni des détails sur la tentative de camouflage du BPM. Le premier ministre n’a même pas pu donner l’ombre d’une réponse aux questions - pourtant très simples - de l’Opposition officielle à la Chambre des communes, se mêlant dans ses déclarations précédentes et s’enfargeant dans ses propres mensonges.

Rappelons-nous : Stephen Harper a dit qu’il n’y avait pas eu d’entente juridique avec Mike Duffy. La GRC a fini par publier les modalités d’une entente juridique qui existait bel et bien!

Rappelons-nous : Stephen Harper a affirmé que son avocat, Ben Perrin, n’avait pas participé à une entente juridique. La GRC a finalement dévoilé que c’est Ben Perrin qui l’avait négociée.

Rappelons-nous : le premier ministre a déclaré que le Sénat était indépendant. Puis, la police a découvert des courriels envoyés par des sénateurs au BPM en disant : « Bonjour, Nigel. Un petit mot pour te dire que je suis toujours prêt à faire ce qui nous est demandé. »

Et rappelons-nous : Stephen Harper a dit que son bureau avait suivi toutes les règles concernant les courriels supprimés.

Puis, soudainement, ces courriels supprimés sont réapparus. Et le BCP (aussi sous la responsabilité du premier ministre) a pris toute la responsabilité de ce fiasco.

Voilà un bel album souvenir pour 2013, l’année où le soi-disant maître tacticien Stephen Harper n’était absolument pas prêt à dire la vérité aux Canadiens.

Heureusement, les Canadiens savent qu’ils peuvent compter sur Thomas Mulcair en 2014 pour continuer d’exiger de Stephen Harper et des conservateurs qu’ils rendent des comptes et pour continuer à proposer des solutions pratiques afin d’aider les familles à joindre les deux bouts.

Bonne année!