Bassesse no 15 : Les conservateurs s’en prennent au Parlement

DÉCOMPTE DES PIRES BASSESSES CONSERVATRICES 2013

Les conservateurs de Stephen Harper ont eu une année horrible.

Éclaboussés par le scandale des dépenses, qui a atteint les plus hautes sphères du Bureau du premier ministre, les conservateurs ont prouvé qu’ils formaient un gouvernement fatigué et en fin de parcours.

Nous faisons le récapitulatif annuel des pires bassesses conservatrices en forme de décompte des 15 pires gaffes, scandales et inepties conservatrices.

BASSESSE no 15

Les conservateurs s’en prennent au parlement et nuisent à la démocratie

« Nous avons la clôture aujourd’hui précisément parce qu’il n’y a pas de date limite ni de plan. Au lieu d’avoir des dates limites, des plans et des objectifs, le gouvernement insiste pour aller de l’avant, car il est tout simplement de plus en plus embarrassé par l’état du débat et il a besoin de passer à autre chose. » – Stephen Harper, Chambre des communes, le 9 décembre 2002

Il était une fois un jeune Stephen Harper qui se battait contre la fermeture du Parlement et toutes les autres astuces visant à mettre fin aux débats publics. Lorsque les libéraux étaient au pouvoir, ils utilisaient des tactiques autoritaires en faisant adopter certains projets de loi à pleine vapeur à la Chambre des communes. Mais c’était une autre époque, quand des conservateurs comme Stephen Harper parlaient encore de réformer le Parlement et non pas de le fermer.

De nos jours, Stephen Harper est à la tête d’un gouvernement qui est prêt à tout pour échapper à la surveillance de l’opinion publique et de l’opposition.

Voici le bilan des attaques des conservateurs contre le Parlement pour 2013 :

• Ils ont imposé le bâillon plus souvent que n’importe quel autre gouvernement de l’histoire canadienne_,_ dont 37 fois cette année et plus de 50 fois depuis 2011, éclipsant le record de Brian Mulroney (35 fois) établi entre 1988 et 1993.
• Ils ont fait adopter la plupart de leurs projets de loi dans des projets de loi omnibus , modifiant des centaines de lois différentes sans que des études adéquates soient menées et sans mécanisme de surveillance.
• Ils ont mis le cadenas à la porte de la Chambre des communes en prorogeant le Parlement pour se défiler du scandale du Sénat.
• Les comités parlementaires ont régulièrement été contraints de se rencontrer à huis clos, afin de tenir les médias et le public à l’écart des débats.

Les Canadiens méritent mieux.

Les autres chefs de parti ont brillé par leur absence, mais Thomas Mulcair, lui, s’est présenté au travail quotidiennement et il a forcé Stephen Harper à rendre des comptes, tout en proposant des solutions pratiques pour aider les familles à joindre les deux bouts.