Canada's NDP

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24 décembre 2013

Bassesse no 8 : Le ministre des Finances, Jim Flaherty, enfreint les règles

DÉCOMPTE DES PIRES BASSESSES CONSERVATRICES 2013

Les conservateurs de Stephen Harper ont eu une année horrible. Éclaboussés par le scandale des dépenses, qui a atteint les plus hautes sphères du Bureau du premier ministre, les conservateurs ont prouvé qu’ils formaient un gouvernement fatigué et en fin de parcours.

Nous avons compilé les 15 pires bassesses, scandales et inepties conservatrices de l’année.

BASSESSE N o 8
LE MINISTRE DES FINANCES, JIM FLAHERTY, ENFREINT LES RÈGLES

Nous souhaitons tous un prompt rétablissement au ministre des Finances, Jim Flaherty, aux prises avec des problèmes de santé. Ce sont plutôt ses problèmes en tant que ministre des Finances qui ont fait sourciller plusieurs personnes au Canada et dans le monde.

Tentative d’interférence au CRTC

En janvier, M. Flaherty a écrit une lettre d’appui au CRTC pour un électeur concernant une licence radiophonique.

Le public n’est pas le seul à avoir froncé les sourcils en apprenant cette nouvelle. Le commissaire à l’éthique est intervenu pour réprimander M. Flaherty d’avoir enfreint la Loi sur les conflits d’intérêts . Malgré cela, il n’a reçu aucune sanction de la part du premier ministre.

Attaque contre l’ancien Directeur parlementaire du budget, Kevin Page

Après la publication du rapport du DPB concluant que le programme de la Sécurité de la vieillesse était viable à long terme – contredisant les prétentions des conservateurs – Jim Flaherty s’en est pris au DPB de l’époque, Kevin Page, en l’accusant de « divaguer ».

Au lieu d’exiger des comptes du gouvernement, le ministre conservateur des Finances a soutenu que le DPB devrait être plus « de connivence » avec le gouvernement.

Pour la responsabilité, il faudra repasser.

Assouplissement quantitatif

Lors d’un dîner privé avec des représentants du G20, M. Flaherty a déclaré que l’assouplissement quantitatif n’était pas « une bonne politique gouvernementale » et qu’il s’opposait à « l’impression de billets ». M. Flaherty a été fortement critiqué par la presse économique internationale pour ses propos.

Après avoir été interrogé à la Chambre au sujet de son manque apparent de compréhension de cette politique monétaire, il s’en est tenu à son explication.

Cela le met en contradiction avec le président de la Réserve fédérale américaine, Ben Bernanke, et la plupart des économistes, qui ne considèrent pas « l’assouplissement quantitatif » comme « l’impression de billets ».

Et nous avons tous appris que personne ne gagne quand le ministre des Finances de votre pays simplifie la politique monétaire.

Rapports de dépense caviardés

Au lieu de soumettre ses reçus comme les autres ministres, M. Flaherty a caviardé ses propres demandes de remboursement, dissimulant certains éléments de ses factures d’hôtel pour soumettre de nouveaux totaux.

Cette façon de faire est expressément interdite en vertu des lois fédérales d’accès à l’information.

Mais comme c’est généralement le cas lorsque les conservateurs enfreignent les règles, le ministre des Finances n’a reçu aucune sanction pour sa plus récente violation des règles.

Les Canadiens méritent mieux.

Les autres chefs de parti ont brillé par leur absence, mais Thomas Mulcair, lui, s’est présenté au travail quotidiennement et il a forcé Stephen Harper à rendre des comptes, tout en proposant des solutions pratiques pour aider les familles à joindre les deux bouts.