Canada's NDP

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23 décembre 2013

Bassesse no 9 : Les conservateurs cachent des renseignements au DPB

DÉCOMPTE DES PIRES BASSESSES CONSERVATRICES 2013

Les conservateurs de Stephen Harper ont eu une année horrible. Éclaboussés par le scandale des dépenses, qui a atteint les plus hautes sphères du Bureau du premier ministre, les conservateurs ont prouvé qu’ils formaient un gouvernement fatigué et en fin de parcours.

Nous avons compilé les 15 pires bassesses, scandales et inepties conservatrices de l’année.

BASSESSE NO 9
LES CONSERVATEURS CACHENT DES RENSEIGNEMENTS FINANCIERS AU DIRECTEUR PARLEMENTAIRE DU BUDGET

« Malgré la controverse qui a entouré le DPB, son bureau s’est construit une bonne réputation, à la fois au Canada et sur la scène internationale et s’est doté d’une bonne crédibilité. » [traduction] – FMI, juillet 2013

« Pas plausible, pas fiable, pas crédible. » – Jim Flaherty, à propos du DPB, 8 février 2012

« Le Parlement ne s’est réservé le droit de répondre aux questions de M. Page ni sur le fondement du privilège parlementaire, ni selon les principes d’interprétation légale. C’est à la Cour qu’il incombe d’y répondre. » – Le juge Harrington, Page vs. Mulcair, 22 avril, 2013

En 2006, les conservateurs ont travaillé avec le NPD pour mettre en place la Loi fédérale sur la responsabilité et pour créer le bureau du Directeur parlementaire du budget (DPB).

Mais dès qu’il fut mis en place et qu’il s’est mis à produire des rapports comme l’étude majeure de 2008 sur les coûts de la mission en Afghanistan, les conservateurs ont abandonné le principe de responsabilité fiscale et ont commencé à s’attaquer au DPB.

Le bureau du DPB a ensuite produit d’autres rapports de spécialistes évalués par des pairs sur divers sujets, dont les déficits structurels, les F-35 et la SV. Et les conservateurs ont continué de pourrir la vie du DPB, Kevin Page.

Mais cette année, ce fut le comble du comble, quand Thomas Mulcair a demandé une analyse des compressions conservatrices prévues aux services essentiels aux Canadiens. Les conservateurs ont refusé de divulguer des renseignements, ce qui a forcé le DPB à traîner le gouvernement devant les tribunaux.

La Cour fédérale a jugé sans équivoque que le Directeur parlementaire du budget avait en effet le droit à ces renseignements, ce qui a été une victoire pour la transparence et la responsabilité gouvernementale.

Malgré cela, les conservateurs refusent obstinément de remettre ces renseignements sur leurs compressions prévues; et le nouveau Directeur parlementaire du budget n’a pas voulu retourner devant les tribunaux pour les obtenir.

Les Canadiens méritent mieux.

Les autres chefs de parti ont brillé par leur absence, mais Thomas Mulcair, lui, s’est présenté au travail quotidiennement et il a forcé Stephen Harper à rendre des comptes, tout en proposant des solutions pratiques pour aider les familles à joindre les deux bouts.