Canada's NDP

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25 novembre 2014

Déclaration du NPD à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes

La porte-parole de l’opposition officielle en matière condition féminine, Niki Ashton (Churchill), a émis la déclaration suivante à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes :

« À l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes nous nous engageons à nouveau à mettre fin à la violence dont sont victimes de nombreuses femmes au Canada et dans le monde entier.

La communauté internationale souligne le 25 novembre comme journée contre la violence à l’égard des femmes depuis 1981, à la suite de l’assassinat de trois activistes politiques, les trois sœurs Mirabal, sur les ordres du président de la République dominicaine, Rafael Trujillo. Malheureusement, les femmes et les filles sont encore aujourd’hui toujours victimes de violence simplement parce qu'elles sont des femmes.

Au Canada, la violence à l’égard des femmes demeure un obstacle à la réalisation de la pleine égalité des femmes. Même s’il y a une réduction du nombre de crimes violents, la violence sexuelle à l’égard des femmes et des filles reste très présente. Les jeunes femmes font face aux niveaux les plus élevés de risque de violence sexuelle. Les femmes et les filles autochtones ont sept fois plus de risques d’être assassinées que les femmes non-autochtones du Canada.

Malgré ce terrible constat, les conservateurs continuent de faire obstacle aux efforts d’amélioration de la réalité des femmes à l’échelle nationale et internationale. D’importantes compressions ont été imposées à des organisations de femmes, ce qui empêche un travail important de se faire. Des directives claires visent à empêcher les organisations de demander des changements systémiques. Puisqu’aucune enquête nationale n’a encore été tenue sur les femmes autochtones disparues ou assassinées, nous n’avons toujours pas les réponses dont nous avons besoin pour agir.

Il nous faut un plan d’action national afin de mettre fin à la violence faite aux femmes. Partout au Canada, des agences, des organisations, des activistes et des survivantes demandent que soit élaborée une approche concertée, afin de mettre fin à la violence à l’égard des femmes. Il est temps que le gouvernement fédéral écoute les femmes et qu’il agisse.

La Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes existe afin de souligner le fait que la violence à l’égard des femmes existe toujours. Nous pouvons mettre fin à la violence à l’égard des femmes grâce à une action concertée, menée par des femmes et appuyée par le gouvernement fédéral. »