Canada's NDP

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31 août 2017

En cette journée internationale de la sensibilisation aux surdoses, le NPD condamne les commentaires d’Andrew Scheer

Alors qu’il répondait à des questions sur la crise des opioïdes dans uneentrevue à la radio de CBC(en anglais) cette semaine, le chef du Parti conservateur, Andrew Scheer, a critiqué le fait que divers paliers gouvernementaux mettaient l’accent sur la réduction des dommages. M. Scheer a dit : « Je ne pense pas que cela [la réduction des dommages] devrait être l’objectif », et « Il n’y a rien là qui brise le cycle de la dépendance. » [Traduction]

En réponse à ces commentaires, Don Davies, porte-parole du NPD en matière de santé et député de Vancouver Kingsway, a émis la déclaration suivante, à l’occasion de la Journée internationale de la sensibilisation aux surdoses :

« Le rejet de M. Scheer de l’approche basée sur la réduction des dommages dans le cadre de la crise des opioïdes révèle une idéologie dépassée, non scientifique et dangereuse. Le fait qu’il ne comprenne pas que la dépendance est un problème de santé, et non une question criminelle ou morale, est emblématique du type de pensées qui mènent à des maux et à des morts inutiles.

En Colombie-Britannique seulement, la crise des opioïdes a coûté la vie à plus de 1 600 personnes depuis le début de l’année dernière. Dans l’ensemble du Canada, en 2016, six Canadiens sont morts chaque jour, et tous les signes montrent que les chiffres seront encore plus élevés cette année. Malgré ces statistiques alarmantes, M. Scheer croit que le gouvernement devrait changer d’objectif et ne plus s’intéresser à la réduction du nombre de surdoses et de décès. De tels commentaires sont malavisés et dangereux.

Soyons clairs, le gouvernement libéral est loin d’en avoir fait assez pour entraîner de véritables progrès quant à la crise des opioïdes. Inexplicablement, les libéraux refusent de déclarer qu’il s’agit d’une urgence de santé nationale, ce qui ouvrirait la porte à de plus amples ressources et à plus de soutien pour les communautés aux prises avec cette épidémie dévastatrice. Je leur demande encore une fois de le faire.

Mais la solution n’est pas de rejeter la science et les bonnes pratiques médicales. Il est indéniable qu’une personne dépendante n’a aucune chance de s’en remettre si elle est morte. Voilà pourquoi le Canada doit adopter une approche encore plus solide, fondée sur la santé, dont les buts premiers devraient être la réduction des dommages, la prévention, l’éducation et le traitement. Nous devons écouter les experts qui proposent des mesures supplémentaires, comme du soutien en santé mentale, des programmes de substituts aux opioïdes et d’autres, qui portent sur le traitement des patients.

Aujourd’hui, je souligne la Journée internationale de la sensibilisation aux surdoses en rencontrant des travailleurs de première ligne et des gens directement touchés par la crise des opioïdes.

Je presse M. Scheer d’en faire autant. »