En plein hiver, les réfugiés syriens ont besoin de l’aide du Canada

À la suite de l’appel à l’aide international le plus important de l’histoire des Nations Unies, le NPD demande au gouvernement canadien de réagir rapidement à la crise humanitaire croissante qui menace des millions de réfugiés syriens.

« L’importance et l’étendue de cette crise humanitaire laissent sans mot, a déclaré le porte-parole du NPD en matière d’affaires étrangères, Paul Dewar (Ottawa—Centre). À l’approche d’un hiver exceptionnellement rude, la famine et le froid menacent de nombreux réfugiés et la population syrienne. Le Canada doit faire preuve de leadership et venir en aide aux Syriens en injectant des fonds dès maintenant. »

L’ONU estime que près du trois quarts de la population syrienne de 22,4 millions d’habitants aura besoin d’aide humanitaire en 2014. Récemment, un sondage mené par le Comité international de secours montrait que la plus importante préoccupation de quatre Syriens sur cinq était le manque de nourriture. Depuis juin, l’appel à l’aide de l’ONU n’a recueilli que 60 % de son objectif de financement.

« L’effondrement du système médical en Syrie, en plus de l’augmentation de la violence, des pénuries alimentaires et des conditions météorologiques extrêmes sont en train de créer une catastrophe humanitaire sans précédent. Les enfants, qui forment près de la moitié de la population réfugiée syrienne, sont particulièrement vulnérables devant la maladie, la famine et le froid, a affirmé la porte-parole du NPD en matière de développement international, Hélène Laverdière (Laurier—Ste-Marie). On ne peut se permettre d’attendre. Le Canada doit prendre les devants et faire tout son possible pour sauver des vies et encourager ses alliés à faire de même. »