Canada's NDP

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4 septembre 2014

Forages à Cacouna: le NPD demande une réunion d’urgence

Le NPD demande la tenue d’une réunion d’urgence du comité parlementaire sur Pêches et Océans pour faire la lumière sur les forages sous-marins que TransCanada s’apprête à effectuer dans le fragile écosystème au large de Cacouna.

«Les travaux commencent très bientôt et aucun spécialiste indépendant n’a pu démontrer que les conditions associées à l’autorisation des travaux de forage garantissaient la sécurité des bélugas», a déploré le député du NPD François Lapointe (Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup).

Rappelons que la majorité conservatrice à Ottawa s’assure depuis des mois que les parlementaires ne puissent rencontrer les responsables de Pêches et Océans pour obtenir des réponses, et que le gouvernement conservateur refuse toutes les demandes de rendre publiques les études à ce sujet. Le NPD a donc écrit au président du Comité permanent des Pêches et Océans et à la ministre Gail Shea pour demander la tenue d’une réunion d’urgence.

Pendant l’épisode du projet de terminal méthanier à Cacouna, les travaux dans le fleuve étaient interdits durant la période qui pouvait affecter une espèce menacée, ce qui aurait protégé les bélugas. «Pourquoi c'est différent cette fois-ci? Si le gouvernement n’a rien à cacher, qu’il nous laisse parler aux scientifiques et voir les avis», a affirmé M. Lapointe.

«Personne ne gagne à cacher les informations: ni les citoyens ni les élus, et pas même le promoteur, a ajouté M. Lapointe. Les Québécois méritent d’avoir les faits, et non pas de devoir se contenter de ouï-dires et de bêtes tentatives de polarisation du débat public. Il est primordial d’entendre les scientifiques de Pêches et Océans pour faire la lumière, une rencontre urgente du comité est donc nécessaire. »

Le NPD a consulté plusieurs centaines de citoyens depuis le mois de juillet lors de soirées d’information, d’évènements publics et de séances de porte-à-porte. M. Lapointe a pu constater le profond désaccord d’une large part de la population. Le refus du fédéral de partager publiquement la moindre preuve scientifique que les travaux sont sécuritaires ne fait qu’augmenter, à raison, les inquiétudes et la méfiance des citoyens.

«Tant que le gouvernement se cachera derrière un mur du silence, tant que les données environnementales resteront secrètes, ce projet restera inacceptable, à nos yeux et à ceux de la population du Bas-Saint-Laurent, a ajouté le porte-parole adjoint en matière d’environnement, François Choquette (Drummond). J’implore les conservateurs sur le comité à se faire les apôtres de la transparence en appuyant la tenue d’une rencontre publique avec les scientifiques.»