Il n’y a plus aucune excuse pour empêcher la tenue d’une enquête nationale sur les femmes autochtones disparues et assassinées

Le chef de l’Opposition officielle, Thomas Mulcair, demande au gouvernement conservateur d’adopter des mesures exceptionnelles pour rendre justice aux centaines de femmes autochtones disparues et assassinées au Canada depuis 30 ans.

La GRC a déposé aujourd’hui un rapport qui confirme que les femmes autochtones sont trois à quatre fois plus susceptibles d’être victimes d’un homicide ou d’être portées disparues que les femmes non autochtones. Au cours des 30 dernières années, 1181 femmes autochtones ont été assassinées ou portées disparues au pays, ce qui représente en moyenne 36 femmes et filles autochtones par année.

Ce rapport vient confirmer ce que les femmes autochtones et leurs communautés savaient déjà : la violence envers les femmes est un grave problème de société que la police ne peut pas régler seule. Le gouvernement fédéral doit œuvrer à résoudre cette crise en collaborant avec les femmes autochtones et leurs communautés.

« Les conservateurs n’ont plus d’excuses pour se défiler. Une enquête publique d’envergure nationale est le seul moyen d’obtenir de vraies réponses concernant les centaines de femmes autochtones assassinées ou disparues. C’est aussi le seul moyen qu'ont leurs familles et leurs communautés pour commencer à tourner la page et entamer un processus de guérison », a souligné le chef du NPD.

Cette enquête nationale devrait s’accompagner d’un plan d’action visant à mettre fin à la violence faite aux femmes. « Nous devons collaborer avec les communautés et les organisations autochtones pour adopter des mesures concrètes afin de prévenir toute tragédie future », a ajouté M. Mulcair.