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14 avril 2016

Irene Mathyssen présente des projets de loi bénéfiques aux anciens combattants

La porte‑parole néo‑démocrate pour les anciens combattants, Irene Mathyssen (London—Fanshawe), a présenté aujourd’hui deux projets de loi qui appuient les vétérans des Forces canadiennes (FC) et de la Gendarmerie royale du Canada (GRC). S’ils sont adoptés, ils permettront d’assurer le soutien financier dont ces familles ont grand besoin.

« Nous demandons à nos hommes et à nos femmes en uniforme de risquer leur vie pour protéger les populations au Canada et partout dans le monde, a déclaré Mme Mathyssen. Nous leur devons toute notre gratitude à leur retraite, et ça doit vouloir dire de leur assurer le soutien financier dont ils ont besoin. »

En vertu du premier projet de loi, les prestations d’invalidité reçues par un vétéran de la GRC ou des FC ne seraient plus récupérées par l’État une fois que la personne atteint l’âge de 65 ans et qu’il commence à toucher des prestations du Régime de pensions du Canada ou d’un régime provincial.

« Il est très important que les anciens combattants obtiennent l’aide financière nécessaire, a indiqué Mme Mathyssen. Il est choquant de voir l’État récupérer les pensions d’invalidité quand une personne commence à toucher des prestations du RPC. Ces hommes et ces femmes souffrent de blessures ou de maladies qui découlent de leur service, et leur invalidité ne s’arrête pas lorsqu’ils deviennent admissibles au RPC. Ils ont encore les mêmes besoins, notamment financiers, et ils devraient continuer de recevoir du soutien. »

Au décès d’un ancien combattant, une allocation est versée à la famille, c’est‑à‑dire à la conjointe ou au conjoint (le survivant), ou aux enfants à charge. Le deuxième projet de loi déposé par Mme Mathyssen augmenterait le montant de cette allocation à 70 % de l’allocation ou de la rente qui était versée à l’ancien combattant.

« Beaucoup de proches d’anciens combattants ont été forcés d’abandonner leur carrière pour rester aux côtés de la personne qu’ils aiment, a fait remarquer Mme Mathyssen. Cela arrive parfois quand la personne est mutée d’une ville à l’autre pendant son service. Il est alors difficile pour la conjointe ou le conjoint de poursuivre sa propre carrière. Parfois, aussi, une conjointe peut quitter son travail pour s’occuper d’un ancien combattant blessé. Il est donc important que les conjoints et les familles aient accès à du soutien après le décès d’un ancien combattant. Ce projet de loi offrira le soutien financier dont ces familles ont grand besoin. »