Josée Verner, (toujours) incapable de suivre les règles éthiques

Josée Verner, cette députée conservatrice déchue lors de la dernière élection, a été récompensée par Stephen Harper avec une job à vie de sénatrice.

Bien que récipiendaire d’une généreuse nomination partisane de Stephen Harper, avec un salaire annuel de 135 200$ plus certains remboursements de dépenses, Verner ne croit pas qu’il est de son devoir de répondre aux très simples demandes du Sénat en matière d’éthique.

« Un consortium de deux firme qui incluait LXB Communication-Marketing Inc. a remporté des contrats soumis à la procédure d’appel d’offres pour le Musée des Beaux-Arts du Canada et le Musée canadien des civilisations, respectivement en 2010 et 2012. Le mari de Mme Verner, Marc Lacroix, est le président de LXB. (…) Des modifications apportées au code de conflits d’intérêts du Sénat en 2012 exigeaient de Mme Verner qu’elle dévoile l’existence ces contrats dans les 60 jours. Elle ne l’a pas fait.»

– Globe And Mail, 15 janvier 2014 [Traduction]

Mme Verner devrait pourtant savoir qu’il est important de suivre les règles quand il est question de la compagnie de son mari, considérant ses problèmes passés.

« Une campagne publicitaire négative envers le 400e anniversaire de Québec plonge la ministre fédérale du Patrimoine, Josée Verner, dans l'embarras. Les messages publicitaires, commandés par la station de radio CHOI-FM de Québec, ont été produits par l'agence appartenant au mari de Mme Verner, LXB Communication Marketing. La position de Mme Verner paraît encore plus délicate, compte tenu qu'elle est personnellement liée à l'entreprise de son mari, Marc Lacroix. »
– Le Devoir, 3 novembre 2007

Il semble que, comme la majorité de ses collègues conservateurs, la sénatrice Verner ne laissera pas les règles éthiques entraver la culture du « tout m’est dû » reliée à sa fonction.

Le minimum, ce serait que les sénateurs non-élus, non-représentatifs et non-légitimes commencent à suivre les règles.

Les Canadiens méritent mieux.