Le NPD porte plainte au Commissaire aux langues officielles

Les soldats francophones déployés en Afghanistan n’ont pas eu accès à de l’aide psychologique en français

Réagissant aux révélations affirmant que les soldats francophones en Afghanistan n’ont reçu aucune aide psychologique dans leur langue, le NPD déposera une plainte au commissaire aux langues officielles.

«Les besoins psychologiques en missions sont criants. Nos militaires font face à un niveau de stress incroyable et obtenir une aide dans sa langue est essentiel pour prévenir le stress post-traumatique. Respecter nos langues officielles, ce n’est pas une option, c’est la loi!», a martelé la porte-parole adjointe du NPD en matière de défense nationale Élaine Michaud (Portneuf—Jacques-Cartier).

Selon un rapport de Radio-Canada, l’armée canadienne n’avait aucun psychologue sur le terrain. Or les psychologues sont responsables du débreffage des soldats lors d’un incident critique, une étape essentielle dans le traitement du stress opérationnel.

«Pour avoir de l’aide, les soldats ont dû se tourner vers les Américains. Impossible donc pour les francophones de consulter un psychologue dans leur langue, dénonce le porte-parole du NPD en matière de langues officielles, Yvon Godin (Acadie—Bathurst). Les hommes et les femmes qui servent leur pays méritent du respect et des services de leur gouvernement et non des obstacles supplémentaires. C’est honteux.»

Le NPD a la ferme intention de suivre de près l’évolution de ce dossier et de faire respecter les droits des soldats francophones par le biais de la Loi sur les langues officielles.