Canada's NDP

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16 juin 2015

Le vrai changement – bien trop difficile pour les libéraux de Trudeau

Pendant que Justin Trudeau continue de nous faire croire qu’il fera les choses différemment, penchons-nous sur son bilan. Le même chef libéral qui a forcé son caucus à voter pour le projet de loi C-51, même en sachant que cela sèmerait la discorde, avait déjà de la difficulté avec la démocratie avant cela :

  • 6 avril 2013 – Nouvellement couronné chef libéral, il promet des nominations ouvertes.
  • Il s’en suivra controverse après controverse autour des processus de nomination. L’équipe de Trudeau fera l’objet de critiques acerbes pour son hypocrisie.
  • Christine Innes poursuit les libéraux; l’avocat David Bertschi se voit refuser le droit de se présenter contre Andrew Leslie; des représentants de l’association de circonscription de Brant démissionnent en guise de protestation; Zach Paikin retire sa candidature en guise de protestation; et dans Don Valley-Nord, les dés semblent pipés en faveur de Rana Sarkar.
  • Tout cela culminera avec l’une des défections politiques les plus cyniques de l’histoire récente : Eve Adams se joindra aux libéraux de Justin Trudeau... avec le vétéran conservateur Dimitri Soudas à sa remorque.
  • 11 juin 2013 – En public, Justin Trudeau annonce qu’il veut améliorer la transparence du Bureau de régie interne et appuyer la motion du NPD.
  • Derrière des portes closes, les libéraux de Trudeau font tout pour mettre des bâtons dans les roues pour empêcher que cela se matérialise et utilisent le tribunal fantoche du BRI pour s’attaquer au NPD.
  • 4 décembre 2014 – Les libéraux prétendent appuyer la représentation proportionnelle.
  • À la première occasion, Justin Trudeau s’allie aux conservateurs pour rejeter la motion du NPD qui aurait fait de la prochaine élection la dernière avant de passer à un mode de scrutin proportionnel, beaucoup plus démocratique.
  • 23 octobre 2013 – Le NPD propose des mesures concrètes pour s’attaquer à la partisanerie, à la corruption et au gaspillage au Sénat. Justin Trudeau avait déjà dit être d’accord.
  • Justin Trudeau vote contre des mesures temporaires visant à faire le ménage dans les dépenses et pour empêcher la partisanerie au Sénat.
  • 4 décembre 2014 – Justin Trudeau fait des pirouettes politiques et annonce que les sénateurs libéraux sont chassés de son parti.
  • Les sénateurs libéraux deviennent des « sénateurs libéraux ». Il devient rapidement évident que les changements ne sont là que pour sauver les apparences. Ces sénateurs continuent de faire campagne pour le Parti libéral, et les libéraux continuent de s’opposer aux mesures visant à réduire le gaspillage au Sénat.
  • Le plan de Justin Trudeau pour améliorer le Sénat prévoit que le premier ministre puisse continuer à nommer des sénateurs non élus et non redevables aux Canadiens. Autrement dit, c’est le statu quo.

Il n’y a pas si longtemps, il y avait un autre chef libéral qui promettait de faire les choses différemment.

Paul Martin promettait de combler le manque à gagner démocratique au Canada en accordant plus de pouvoirs aux députés. Il promettait d’améliorer le système d’accès à l’information et promettait de mettre en place un nouveau processus de nomination pour les postes importants du gouvernement.

On se souvient bien : il a fini par briser chacune de ses promesses une fois au pouvoir.

C’est au tour de Justin Trudeau de promettre le changement aux Canadiens. Heureusement, on voit clair dans son petit jeu. Il agit de la même façon que ses prédécesseurs. Que voulez-vous... c’est une tradition libérale.

Les Canadiens méritent mieux.