Canada's NDP

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14 juin 2017

Les libéraux rejettent une réforme raisonnable visant à empêcher la nomination de chiens de garde partisans

OTTAWA – Aujourd’hui, le gouvernement libéral a écrasé une motion du NPD qui aurait permis de s’assurer que seules des personnes non partisanes soient nommées à des postes de chiens de garde indépendants au niveau fédéral. Cela survient après un mois de scandales entourant la nomination d’une libérale de longue date qui avait obtenu un poste important même après avoir admis qu’en raison de son conflit d’intérêts, elle serait incapable d’enquêter sur le premier ministre.

« Il s’agissait d’une mesure raisonnable qui aurait rétabli la confiance quant aux personnes qui sont choisies pour examiner la façon dont les élections se déroulent, voir comment les impôts sont dépensés, et enquêter sur les manquements à l’éthique de la part de représentants élus, a affirmé Nathan Cullen, porte-parole du NPD en matière de réforme démocratique. Ces chiens de garde sont en place pour donner aux Canadiens une idée de la manière dont notre gouvernement fonctionne; par définition, ils doivent être indépendants et non partisans. »

La proposition préconisait la mise sur pied d’un comité de contrôle multipartite chargé d’examiner les candidatures. Aux yeux de plusieurs, elle était vue comme une solution équilibrée et sensée. Le NPD avait même amendé sa propre motion pour tenir compte de soucis d’ordre procédural invoqués par des députés libéraux, mais en fin de compte, le gouvernement s’est refusé à mettre quelque limite que ce soit quant à qui il peut nommer à ces postes de haut niveau.

« Les libéraux envoient un message clair : ils estiment pouvoir nommer qui bon leur semble à ces postes importants, peu importe à quel point ces personnes sont partisanes ou proches du premier ministre, a déclaré Alexandre Boulerice, porte-parole du NPD en matière de finances. Tout cela empeste et m’amène à m’inquiéter sur qui sera le prochain qu’ils vont essayer de nommer. »

Au cours des prochains mois, les libéraux devront pourvoir plusieurs postes de chiens de garde et de hauts fonctionnaires du Parlement, notamment ceux de directeur général des élections, de commissaire aux conflits d’intérêts et à l’éthique, de commissaire au lobbying, de commissaire à l’information, de directeur parlementaire du budget et de greffier de la Chambre.