Canada's NDP

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22 octobre 2013

Mike Duffy répond aux questions à la place du premier ministre

Aujourd’hui, Stephen Harper a refusé de répondre à plusieurs questions de Thomas Mulcair sur le rôle joué par les employés de son cabinet dans l’affaire Wright-Duffy :

  • Thomas Mulcair: M. le président, le 5 juin dernier, le premier ministre a dit que personne d’autre dans son bureau était au courant du chèque de 90 000$ de Nigel Wright à Mike Duffy. Est-ce vrai?
  • Stephen Harper : M. le président, encore une fois, j’ai répondu à cette question il y a plusieurs mois. Comme nous le savons tous, M. Wright a lui-même que c’était une décision qu’il avait lui-même prise. Il a admis que c’était une erreur de jugement et il a assumé l’entière responsabilité de ses actions.
  • Thomas Mulcair : Nigel Wright a-t-il dit au premier ministre que personne d'autre au Cabinet n'était au courant du paiement de 90 000 $ à Mike Duffy? Lui a-t-il dit ça, oui ou non?
  • Stephen Harper : Monsieur le Président, M. Wright est très clair face à cette décision qu'il a prise. C'est sa responsabilité. Il a accepté sa responsabilité pour cette décision, comme ce gouvernement accepte ses responsabilités.
  • Thomas Mulcair :Monsieur le Président, lorsque le premier ministre a affirmé à l'ensemble des Canadiens, en cette Chambre, que personne d'autre dans son bureau n'était au courant du paiement de 90 000 $ à Mike Duffy, lui a-t-on dit que c'était faux? A-t-il même posé la question?
  • Stephen Harper :Monsieur le Président, j'ai abordé cette question il y a plusieurs mois. Les faits sont clairs. M. Wright a pris une décision seul. C'est sa responsabilité.

Ce soir, Mike Duffy s’est présenté devant le Sénat et a fait ce que Stephen Harper refuse de faire, soit répondre aux questions concernant le camouflage de ce scandale, sa démission et le chèque de 90 000$ qu’il a reçu de Nigel Wright. Voici les personnes qui seraient impliquées :

  • “Au moins deux avocat du bureau du premier ministre, un que je connaissais du Parti conservateur, et mon propre avocat”
  • « J’ai été envoyé devant Deloitte, pas par le Bureau de régie interne, mais par le sous-comité spécial (…) Je n’ai pas été envoyé ici. J’ai été envoyé directement à Deloitte par Stewart-Olsen, Tkachuk et le sénateur Furey »
  • « Tandis que Ray Novak, ma femme et ma sœur écoutaient l’appel, la sénatrice LeBreton a insisté, tu dois faire ça, Mike. Fais ce que je te dis. Quitte le caucus dans les prochaines 90 minutes. C’est la seule façon de sauver ton chèque de paie. »

Il est temps pour le premier ministre de commencer à dire la vérité aux Canadiens sur ce qui s’est passé au sein de son cabinet et qui implique son actuel chef de cabinet Ray Novak, son ex chef de cabinet Nigel Wright, les sénateurs Stewart-Olsen, Tkachuk et LeBreton et bien entendu, lui-même.

Les Canadiens méritent mieux, ils méritent la vérité.

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