Canada's NDP

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20 mars 2018

Passages à niveau : une pétition déposée par le NPD

Partout au pays, les déplacements des citoyens sont limités par les voies ferrées en zone habitée. Le manque de passages sécurisés représente un obstacle majeur à la mobilité et pose de graves enjeux en matière de sécurité des personnes. Hélène Laverdière, députée de Laurier—Sainte-Marie, a déposé aujourd’hui en Chambre une pétition signée par plus de 2300 personnes demandant au ministre des Transports d’agir enfin et de décloisonner les quartiers urbains par l’implantation de passages à niveau.

« Le 17 mai dernier, les libéraux ont manqué l’opportunité qui leur était donnée d’agir sur ce dossier, a déclaré Mme Laverdière. En effet, ils ont voté contre mon projet de loi qui visait à faciliter la construction de passages à niveau et à améliorer ainsi la mobilité des piétons et cyclistes. Il est pourtant de leur devoir de tenir compte de la réalité du terrain, des besoins de la population et de faire en sorte d’y répondre pour favoriser un transport actif sécuritaire dans nos zones urbaines. Cette pétition est un rappel important : la mobilisation se poursuit ».

Lancée en août 2017 par le Conseil régional de l’environnement de Montréal et le Collectif citoyen pour des passages à niveau, la pétition représente une action supplémentaire dans le dossier. Cela fait plus de 25 ans que citoyens, groupes communautaires, élus des trois paliers de gouvernement, entreprises et commerçants demandent la mise en place de passages à niveau, en particulier dans les arrondissements du Plateau Mont-Royal et de Rosemont-La-Petite-Patrie. Cependant, le Canadien Pacifique fait la sourde oreille, alors que jusqu’à 500 personnes traversent quotidiennement la voie ferrée de manière non protégée.

« Il n’est pas acceptable que le gouvernement ne réponde pas aux attentes légitimes de milliers de citoyens pour un meilleur milieu de vie, a ajouté Mme Laverdière. Le ministre des Transports ne peut pas éternellement dire qu’il a les mains liées. Il doit se donner les moyens nécessaires et faire passer l’intérêt public avant celui des compagnies ferroviaires ».