Canada's NDP

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8 octobre 2015

RAPPEL DES FAITS DU NPD : Harper ment-il sur les règles du PTP pour le secteur de l’automobile?

Les affirmations de Stephen Harper sur l’accord de PTP qu’il a négocié en catimini ont été contredites par des informations publiées dans les médias aux États-Unis et au Mexique.

Il s’avère que le PTP est beaucoup plus dommageable pour l’industrie automobile que ne le prétend le premier ministre.

Sur l’enjeu crucial des exigences minimales de contenu pour l’industrie automobile, Stephen Harper a affirmé aux journalistes que :

« Seulement en ce qui a trait aux seuils, nous parlons d’un minimum de 40 % sur tout et de 45 % dans la plupart des cas, ce qui est une amélioration considérable par rapport à notre entente préalable avec certains de nos partenaires. »
  • Stephen Harper, 5 octobre 2015

Cependant, des informations publiées dans Inside Trade U.S. et le magazine Vangaurdia au Mexique montrent que Stephen Harper ne dit pas la vérité aux Canadiens.

Il s’avère que les exigences de contenu canadien pour certaines pièces d’automobile sont inférieures à 40 % et que, dans les faits, elles pourraient même être aussi basses que 30 %.

UNIFOR évalue que les changements apportés par le PTP se solderont par la perte de 20 000 emplois bien rémunérés dans le secteur de l’automobile au Canada.

Si Harper ne donne par l’heure juste sur les dommages que vont causer les nouvelles règles du PTP au secteur de l’automobile, que cache-t-il d’autre au sujet de cet accord négocié en catimini?

À l’instar d’Hillary Clinton et de représentants démocrates aux États-Unis, Thomas Mulcair n’accepte pas le PTP de Stephen Harper. Il exige une meilleure entente pour le Canada.

Stephen Harper n’a pas réussi à obtenir mieux, et Justin Trudeau, lui, refuse même d’essayer.