RAPPEL DES FAITS DU NPD : Justin Trudeau se trompe concernant l’opposition à la loi C-51

Lors d’une entrevue avec le magazine Châtelaine, Justin Trudeau a accusé ceux qui s’opposent à la loi C51 d’adopter « une approche qui ressemble à la politique de la peur employée par M. Harper ».

Justin Trudeau s’abaisse donc à accuser des personnes comme Louise Arbour et le chef national de l’APN, Perry Bellegarde, de recourir à la politique de la peur employée par les conservateurs.

Parmi les opposants au projet de loi C51, on retrouve :

• quatre anciens premiers ministres;
• des anciens juges de la Cour suprême;
• le commissaire à la protection de la vie privée;
• l’Assemblée des Premières Nations;
• des organismes de protection des droits fondamentaux comme Amnistie Internationale;
• plus de 100 universitaires, dont Craig Forcese et Kent Roach.

Ces experts et ces spécialistes ne font pas preuve d’alarmisme. C-51 menace réellement les droits et les libertés des Canadiens.

« Les pouvoirs de l’agence d’espionnage ne seraient limités que par une interdiction de faire quoi que soit qui pourrait entraîner la mort ou des préjudices corporels, entraver la justice ou compromettre l’intégrité sexuelle d’un individu. » – Toronto Star, 27 mars 2015 «La loi C-51 menace l’intégralité de la Charte, fragilise l’État de droit et va à l’encontre du rôle fondamental des juges comme protecteurs des droits constitutionnels des Canadiens. » – Association du Barreau canadien, Huffington Post, 20 mars 2015 « Lorsqu’un gouvernement adopte un projet de loi qui remet en cause des libertés fondamentales sans clarifier sa portée, les gens sont en droit de s’attendre au pire. » – Globe and Mail, 6 mai 2015 « C-51 est le projet de loi le plus dangereux de l’histoire canadienne récente. » – Journalistes canadiens pour la liberté d'expression La position libérale par rapport à C-51 « se fonde sur des intérêts politiques plutôt que sur des principes ». – Professeur Michael Geist, Université d’Ottawa, 19 juin 2015