Canada's NDP

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14 août 2015

RAPPEL DES FAITS DU NPD : Stephen Harper est aussi en cause et un jury de 33 millions de canadiens l’a à l’oeil

Au fur et à mesure que de nouvelles informations sont révélées concernant l’implication du chef de cabinet du Premier Ministre, Ray Novak, dans le scandale du Sénat, Stephen Harper continuent de changer de version.

Mais voyons ce que Stephen Harper a dit en Chambre en réponse aux questions de Tom Mulcair.

HANSARD 24 octobre 2013 L'hon. Thomas Mulcair (chef de l'opposition, NPD): Monsieur le Président, le 5 juin, le premier ministre a dit aux Canadiens et à la Chambre que personne d'autre dans son entourage n'était au courant, alors qu'il a dit exactement le contraire pas plus tard qu'hier. Mardi, Mike Duffy a affirmé ce qui suit: L'adjoint principal du premier ministre, Ray Novak, m'a appelé chez moi, à ma résidence de Cavendish. Il était accompagné de la sénatrice LeBreton [...] La sénatrice LeBreton a été catégorique: il n'y avait plus d'entente. Comment M. Novak a-t-il pu menacer M. Duffy d'annuler une entente dont il ignorait tout, selon ce que le premier ministre a dit à la Chambre? Le très hon. Stephen Harper (premier ministre, PCC): Monsieur le Président, le chef du NPD tient mordicus à prendre le point de vue de M. Duffy, qui affirme être la victime dans toute cette histoire. Les demandes de remboursement présentées par M. Duffy étaient inappropriées… L'hon. Thomas Mulcair (chef de l'opposition, NPD): Monsieur le Président… Il est question du premier ministre, et les victimes dans tout ça, ce sont les Canadiens. *** HANSARD 29 octobre 2013 L'hon. Thomas Mulcair (chef de l'opposition, NPD): Monsieur le Président, Mike Duffy affirme qu'un employé du Cabinet du premier ministre, Ray Novak, et la sénatrice Marjorie LeBreton l'ont menacé de le faire expulser du Sénat s'il ne démissionnait pas du caucus. On lui aurait dit: « Mike, c'est la seule option pour assurer ton gagne-pain. » Cette citation est-elle exacte? Le très hon. Stephen Harper (premier ministre, PCC): Monsieur le Président…En vérité, M. Duffy est en difficulté parce qu'il a réclamé des dépenses pour lesquelles, nous le savons tous, il n'aurait jamais dû être remboursé…M. Duffy a conclu une entente secrète avec M. Wright, qui a accepté de rembourser la somme à sa place…C'est pourquoi M. Wright a été congédié et que les contribuables ne devraient plus payer le salaire de M. Duffy. L'hon. Thomas Mulcair (chef de l'opposition, NPD): Monsieur le Président, l'entente était tellement secrète que 13 membres du personnel de son Cabinet étaient au courant. Je rappelle au premier ministre que ce n'est pas le NPD, mais le Parti conservateur, qui a remboursé les dépenses liées aux agissements inappropriés et illégaux de M. Duffy… HANSARD 12 mai 2015 L'hon. Thomas Mulcair (chef de l'opposition, NPD): Monsieur le Président, selon les documents que la GRC a soumis au tribunal, le Cabinet du premier ministre aurait ordonné à certains sénateurs conservateurs d'édulcorer le rapport de vérification sur les dépenses de Mike Duffy. Étaient notamment visés par les ordres du premier ministre son ancien chef de cabinet, Nigel Wright, et celui qui occupe actuellement ce poste, Ray Novak. Le premier ministre savait-il que ses collaborateurs, y compris ses deux anciens chefs de cabinet, avaient falsifié un rapport sénatorial de vérification? Le très hon. Stephen Harper (premier ministre, PCC): Monsieur le Président, nul besoin de préciser que je rejette la prémisse sur laquelle repose cette question… HANSARD 13 mai 2015 L'hon. Thomas Mulcair (chef de l'opposition, NPD): Monsieur le Président, lorsque Ray Novak a été nommé chef de cabinet par le premier ministre en remplacement de Nigel Wright, les conservateurs ont juré qu'ils n'avaient rien à voir avec le scandale du Sénat. Cependant, nous apprenons maintenant, d'après les documents présentés par la GRC, que Ray Novak savait en fait que Nigel Wright avait l'intention de falsifier le rapport de vérification relatif à Mike Duffy. Quand exactement Ray Novak a-t-il dit au premier ministre qu'il savait que le rapport Duffy avait été trafiqué? Le très hon. Stephen Harper (premier ministre, PCC): Monsieur le Président, de toute évidence, je ne suis pas du tout d'accord avec l'interprétation sélective et créative que le chef du NPD fait des documents soumis aux tribunaux…

Stephen Harper veut que les Canadiens croient qu’il a le contrôle de l’économie du pays. Comment peut-il s’attendre à ce qu’on le croit quand sa seule défense dans le scandale du Sénat est d’affirmer qu’il n’avait pas le contrôle de son bureau.

Il n’est donc pas étonnant que de plus en plus de Canadiens fassent confiance au NPD pour battre et remplacer Stephen Harper et apporter un vent de changement à Ottawa.