Sommet du G7 : l’heure du bilan a sonné pour Stephen Harper

Le premier ministre doit profiter du Sommet du G7 pour faire avancer les négociations pour un accord gagnant-gagnant avec l’Europe

Le jeu a assez duré et les Canadiens ont assez attendu. Il est temps que le Canada reprenne sa place sur la scène internationale en travaillant pour la paix et en livrant des résultats commerciaux concrets qui créeront de l’emploi et des opportunités pour les Canadiens.

Le premier ministre Stephen Harper doit également profiter du Sommet du G7 pour faire preuve de transparence dans ses négociations pour un accord de libre-échange avec l’Europe en indiquant les éléments qui sont toujours en litige. « Des milliers d’emplois dépendent de l’issue de ces négociations et des secteurs névralgiques de notre économie tels l’agriculture et le secteur manufacturier attendent avec inquiétude les résultats de cette négociation. Ils veulent savoir et ils ont le droit de savoir », a soutenu le porte-parole du NPD en matière d'affaires étrangères, Paul Dewar (Ottawa Centre).

À l’automne, le gouvernement Harper a annoncé en grande pompe la signature d’un accord de libre-échange avec l’Europe. Neuf mois plus tard, l’accord n’est toujours pas finalisé et les points en litige sont plus importants que les conservateurs le laisse entendre.

En plus de cet accord potentiel, le NPD estime que le premier ministre devra aborder de front le conflit qui fait présentement rage en Ukraine. « Le Canada doit travailler de concert avec ses alliés économiques pour renforcir la gouvernance, pour favoriser une résolution du conflit par la diplomatie et en arrêtant l’entrée d’armes au pays », a ajouté la porte-parole adjointe du NPD en matière d’affaires étrangères, Hélène Laverdière (Laurier-Sainte-Marie). Il demeure encore à harmoniser nos sanctions avec celles de nos alliés, en même temps que nous continuons à apporter une assistance au peuple ukrainien »