Canada's NDP

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3 janvier 2014

Un contrat secret de sécurité aux États-Unis met le Canada en danger

Les conservateurs doivent garantir aux Canadiens qu’ils sont protégés

OTTAWA – Un contrat secret de 10 millions $, entre l’Agence nationale américaine de sécurité (NSA) et l’entreprise de sécurité informatique RSA, soulève de graves questions auxquelles le ministre de la Sécurité publique doit répondre, de l’avis des néo-démocrates.

Plusieurs reportages laissent entendre que le contrat a été conçu de manière à fournir à la NSA une « porte-dérobée » pour le chiffrement, qui lui permette de pirater des ordinateurs dans le monde entier.

« Le ministre Blainey doit nous dire si des informations de nature délicate, provenant du gouvernement, d’entreprises ou d’individus, sont en péril, » a déclaré la porte-parole adjointe du NPD en matière de sécurité publique, Rosane Doré-Lefebvre (Alfred-Pellan). « Pareille faille dans la sécurité aurait de conséquences considérables, et les conservateurs doivent garantir aux Canadiens qu’ils sont protégés. »

Les néo-démocrates sont préoccupés par la mesure dans laquelle le gouvernement fédéral dépend de RSA pour assurer la sécurité de ses systèmes informatiques. Ils se demandent également ce qui est fait pour protéger les entreprises et les individus qui font confiance à cette firme.

« Malheureusement, le bilan de ce gouvernement en ce qui concerne la protection des renseignements privés est désastreux », a souligné la porte-parole adjointe du NPD en matière de sécurité publique, Mme Doré- Lefebvre (Alfred—Pellan). « Entre les fuites de données contenant les informations personnelles de milliers de Canadiens et le projet de loi d’espionnage en ligne, ces conservateurs semblent tout simplement ne pas comprendre le message.

Le NPD a aussi écrit au Président de la Chambre des communes pour lui transmettre son inquiétude quant à la possibilité que ce contrat permette à des gouvernements étrangers de surveiller les communications entre les députés et le personnel de la Chambre. Il lui rappelle que c’est RSA qui fournit le chiffrement à la Chambre des communes.