Déclaration du NPD à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes

La porte-parole du NPD en matière de Condition féminine, Leah Gazan, a fait la déclaration suivante :

« Tous les six jours, une femme est tuée par son partenaire intime au Canada. Environ 45 % des Canadiennes ont subi une forme quelconque de violence de la part de leur partenaire intime, et ce taux est en hausse. Les chiffres sont encore plus élevés pour les femmes, les filles et les personnes 2SLGBTQQIA autochtones.

Des milliers de femmes canadiennes, dont beaucoup ont des enfants, dorment chaque nuit dans des refuges pour victimes de violence familiale, et des centaines d’autres ne peuvent être accueillies parce que les refuges sont pleins. Beaucoup sont obligées de choisir entre la violence dans la rue et la violence à la maison, un choix que personne ne devrait jamais avoir à faire. Cette situation n’a pas lieu d’être.

Nous avons désespérément besoin de plus d’espaces sécuritaires à accès facile et de logements de transition pour les femmes et les personnes de diverses identités de genre qui fuient la violence fondée sur le genre. Il est inacceptable que le financement annoncé par le gouvernement libéral dans sa stratégie de prévention de la violence à l’automne 2020 reste presque entièrement inutilisé. Nous devons traiter cette crise de violence avec l’urgence qu’elle mérite.

Nous ne pouvons pas non plus résoudre le problème de la violence fondée sur le sexe sans lutter contre la pauvreté. La pauvreté est l’un des principaux facteurs qui poussent les femmes et les personnes de diverses identités de genre dans des relations et des situations dangereuses et qui les empêchent d’en sortir. À son tour, la violence conjugale est l’une des principales causes de la pauvreté et de l’itinérance des femmes.

Un revenu minimum garanti, tel que réclamé par l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, contribuerait à faire respecter le droit des femmes à vivre dans la dignité et la sécurité. Grâce au revenu minimum garanti, on peut réduire le risque de violence familiale, aider les femmes à éviter les relations dangereuses et les aider à se sortir de situations abusives.

Aujourd’hui et chaque jour, les néo-démocrates se tiennent aux côtés des survivants et de toutes les personnes touchées par la violence à l’égard des femmes et des personnes de diverses identités de genre. Au seuil des 16 jours d’activisme contre la violence fondée sur le genre, il est impératif de redoubler d’efforts pour mettre fin à la violence fondée sur le genre sous toutes ses formes. Nous devons agir dès maintenant pour sauver des vies. »