Canada's NDP

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9 juillet 2014

Une autre journée où la corruption conservatrice se retrouve devant les tribunaux : un ex-conseiller de Stephen Harper jugé pour trafic d’influence tandis que son porte-parole en éthique fait face à des accusations pour ses dépenses électorales

Bruce Carson, un conseiller senior embauché par Stephen Harper même s’il avait été reconnu coupable de fraude, est de retour devant les tribunaux à Ottawa aujourd’hui pour faire face à des accusations de trafic d’influence. Pendant ce temps, à Peterborough, l’ex-député conservateur et secrétaire parlementaire du Premier ministre, Dean Del Mastro est accusé d’avoir enfreint les lois en matière de dépenses électorales et d’avoir omis de déclarer 21 000 $ en dépenses électorales lors de l’élection de 2008.

En tant qu’initié des milieux conservateurs, M. Carson est accusé d’avoir utilisé ses contacts pour aider une entreprise d’Ottawa offrant des systèmes de filtration d’eau à mettre la main sur des contrats destinés aux collectivités démunies des Premières nations. Selon les allégations, une ancienne escorte que fréquentait M. Carson, aurait éventuellement reçue une commission de 20 % sur chaque contrat.

MM. Carson et Del Mastro sont les plus récentes preuves du mauvais jugement de Stephen Harper quand vient le temps de choisir ses principaux conseillers. Pensons notamment à :

  • Nigel Wright, ce chef de cabinet que le premier ministre a du congédier en raison de sa tentative de camoufler le scandale des dépenses du Sénat;
  • Dimitri Soudas, cet ex-directeur des communications du premier ministre, qui a récemment été congédié à titre de directeur national du Parti conservateur pour avoir interféré dans une course à l’investiture;
  • Mike Duffy, Pamela Wallin, Irving Gerstein, Patrick Brazeau, Carolyn Stewart-Olsen, Donald Plett – ces amis du régime conservateur ou collecteurs de fonds — nommés par le premier ministre au Sénat;
  • des ministres tels que Bev Oda, Peter Penashue ou John Duncan, qui ont dû démissionner dans la disgrâce du conseil des ministres de M. Harper.

Les Canadiens méritent mieux qu’un premier ministre avec un tel manque de jugement.