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19 décembre 2013

Bassesse no 13 : Les conservateurs s’attaquent aux organismes de bienfaisance... puis envoient un gros chèque à un chef de la mafia

DÉCOMPTE DES PIRES BASSESSES CONSERVATRICES 2013

Bassesse no 13 : Les conservateurs s’attaquent aux organismes de bienfaisance... puis envoient un gros chèque à un chef de la mafia//

Les conservateurs de Stephen Harper ont eu une année horrible.

Éclaboussés par le scandale des dépenses, qui a atteint les plus hautes sphères du Bureau du premier ministre, les conservateurs ont prouvé qu’ils formaient un gouvernement fatigué et en fin de parcours.

Nous avons compilé les 15 pires bassesses, scandales et inepties conservatrices de l’année.

BASSESSE No 13
Les conservateurs s’attaquent aux organismes de bienfaisance, ignorent les paradis fiscaux et envoient un gros chèque à un chef de la mafia

Sous les conservateurs, l’Agence du revenu du Canada a vogué de controverse en controverse.

L’ARC s’en est pris aux organismes de bienfaisance environnementaux qui n’étaient pas en accord avec les conservateurs, a éliminé la division qui était responsable d’enquêter sur le crime organisé, puis a envoyé un chèque de remboursement d’impôt de 380 000 $ à un chef de la mafia bien connu – alors qu’il était derrière les barreaux. Mais le plus coûteux pour les contribuables, c’est que les conservateurs sont restés les bras croisés en ce qui concerne les paradis fiscaux qui engouffre plusieurs milliards de dollars en revenus perdus.

Et il y a encore plus embarrassant pour le gouvernement conservateur : le ministre des Finances, Jim Flaherty, a nommé un ami proche, James Love, à la tête de la Monnaie royale canadienne malgré le fait que M. Love ait aidé ses clients à placer leurs fonds de façon à éviter de payer des impôts.

Ainsi, pendant que les conservateurs aidaient leurs amis à faire de l’évasion fiscale – tolérant passivement la perte d’environ 8 milliards $ en revenus dans des paradis fiscaux – ils ont dépensé 5 millions $ pour mener 880 vérifications chez des organismes de bienfaisance. Un seul contrevenait aux règlements de l’ARC.

Les Canadiens méritent mieux.

Les autres chefs de parti ont brillé par leur absence, mais Thomas Mulcair, lui, s’est présenté au travail quotidiennement et il a forcé Stephen Harper à rendre des comptes, tout en proposant des solutions pratiques pour aider les familles à joindre les deux bouts.