Canada's NDP

Skip to main content

29 décembre 2013

Bassesse no 3 : « On peut y aller » - La palme des menteries conservatrices 2013

DÉCOMPTE DES PIRES BASSESSES CONSERVATRICES 2013

Les conservateurs de Stephen Harper ont eu une année horrible. Éclaboussés par le scandale des dépenses, qui a atteint les plus hautes sphères du Bureau du premier ministre, les conservateurs ont prouvé qu’ils formaient un gouvernement fatigué et en fin de parcours.

Nous avons compilé les 15 pires bassesses, scandales et inepties conservatrices de l’année.

****BASSESSE No 3
LA PALME DES MENTERIES CONSERVATRICES 2013****

« On peut y aller »

Quand la GRC a divulgué des documents relatifs à leur enquête sur le scandale des dépenses au Sénat et à la tentative de camouflage du BPM, il est devenu très clair que le premier ministre Stephen Harper ne disait pas la vérité aux Canadiens.

Alors que l’ancien chef de cabinet du premier ministre, Nigel Wright, préparait le chèque de 90 000 $ qu’il allait remettre au sénateur Mike Duffy pour le remboursement de ses dépenses inappropriées et qu’il tentait de se débarrasser de cette fâcheuse épine dans le pied des conservateurs, il a écrit ceci au sénateur :

« Je veux parler au premier ministre avant que tout soit considéré final. »

puis a ajouté peu après :

« On peut y aller selon le premier ministre […] » [Traduction]

Bien entendu, cela contredit Stephen Harper, qui déclarait depuis des mois qu’il ne savait rien de cette entente avant le 15 mai.

Cela a mené le chef du NPD, Thomas Mulcair, à poser l’une de ses nombreuses excellentes questions :

« On peut y aller avec quoi? »
– Tom Mulcair, Hansard, 20 novembre 2013

Et la réponse obtenue :

« [J’ai donné] mon approbation, monsieur le Président, pour que M. Duffy rembourse l’argent qu’il a reçu pour ses dépenses personnelles. Il a reconnu que je lui avais dit de le faire et il a dit l’avoir fait. Il l’a dit à tout le monde, y compris au public canadien. »
– Stephen Harper, Chambre des communes, 20 novembre 2013

De toute beauté.

Stephen Harper veut que les Canadiens croient que son chef de cabinet - ainsi qu’une douzaine d’autres joueurs importants de son parti - a orchestré cette tentative de camouflage sans jamais lui en parler et sans obtenir son autorisation... mais qu’il serait allé le voir pour qu’il autorise Mike Duffy à rembourser ses dépenses?

Espérons que Stephen Harper se décide finalement à dire la vérité, en 2014. Mais soyons réalistes : les conservateurs n’avoueront la vérité que s’ils sont traînés devant les tribunaux.

Les Canadiens méritent tellement mieux.

Les autres chefs de parti ont brillé par leur absence, mais Thomas Mulcair, lui, s’est présenté au travail quotidiennement et il a forcé Stephen Harper à rendre des comptes, tout en proposant des solutions pratiques pour aider les familles à joindre les deux bouts.