Déclaration du chef du NPD, Thomas Mulcair, concernant Hillary Clinton et le partenariat transpacifique

J’ai été ravi d’apprendre qu’Hillary Clinton s’est jointe à d’autres éminents démocrates aux États-Unis pour s’opposer à ce piètre accord. Voilà une autre preuve qui démontre que nous ne sommes pas obligés d’accepter l’accord négocié par Stephen Harper sur le PTP. Nous pouvons négocier un meilleur accord, si nous sommes déterminés à nous tenir debout.

Le commerce international est important. S’il est mené de façon équitable, il permet de créer des emplois et d’accroître les échanges entre les pays. Le gouvernement canadien se doit toutefois de ne pas adopter une approche idéologique; il se doit de défendre les intérêts des Canadiens.

J’ai toujours été constant dans mes critères d’évaluation des accords commerciaux. J’ai toujours dit que j’allais appuyer les accords qui élargissent l’accès aux marchés et qui sont équitables envers les industries canadiennes. Je vais me battre pour défendre les intérêts de nos travailleurs, de nos familles et de nos collectivités.

Cela fait plusieurs fois que Stephen Harper nous démontre qu’il est incapable de négocier un accord qui sert les intérêts du Canada. En fait, il n’avait tout simplement pas la légitimité de signer un accord aussi important, en secret, à quelques jours d’une élection. J’ai clairement indiqué que je ne me sentirai pas lié à l’accord que Stephen Harper a signé sur le PTP.

Tout comme Hillary Clinton, nous estimons qu’il faut fixer la barre très haute lorsqu’on négocie de tels accords. En tant que premier ministre, je serai prêt à changer les choses à Ottawa. Je ferai ce que Stephen Harper n’a pas su faire et ce que Justin Trudeau refuse de faire : je ne serai pas lié à l’accord de Stephen Harper sur le PTP et je vais me battre pour négocier un accord qui sert mieux les intérêts des familles canadiennes.