Canada's NDP

Skip to main content

19 février 2013

Déclaration du porte-parole du NPD en matière d’affaires étrangères, Paul Dewar, au sujet du Bureau de la liberté de religion

Au nom du NPD, je tiens d’abord à féliciter le professeur Andrew Bennett pour sa nomination au poste d’ambassadeur du nouveau Bureau de la liberté de religion du Canada.

Le NPD pense qu'encourager la tolérance religieuse et promouvoir la liberté de religion à travers le monde est important pour les Canadiens. Il faut agir, mais pas au détriment d’autres droits démocratiques.

La tolérance religieuse est évidemment l’un des fondements des gouvernements démocratiques, avec les partis d’opposition, une société civile solide, le respect des différences ethniques, un gouvernement ouvert et des lois sur la liberté de presse permettant l’existence de médias indépendants.

Le Bureau de la liberté de religion, tel qu’il nous a été présenté aujourd’hui, représente à la fois une promesse rompue et une occasion ratée de la part des conservateurs. Les conservateurs ont promis à plusieurs reprises qu’ils créeraient une agence du développement démocratique. Ils n’ont pas tenu parole. Notre travail à l’étranger doit être le reflet des valeurs de notre pays. La décision du gouvernement conservateur de supprimer l’initiative visant à promouvoir la démocratie à l’étranger pour la remplacer par une agence au mandat plus limité met en doute, à l'international, le dévouement des Canadiens envers les valeurs démocratiques, la tolérance et la primauté du droit. Les conservateurs ont une vision étroite de ce que peut offrir le Canada. Ils ont renoncé à encourager d’autres pays à se doter de gouvernements plus ouverts et plus démocratiques.

Le NPD est préoccupé par la décision du gouvernement fédéral de ne pas tenir compte de l’avis de certains groupes religieux au moment de mettre sur pied le Bureau. Les conservateurs ont en outre nommé le dirigeant de l’organisation sans consulter le Parlement ou l’opposition. Les conservateurs se soucient plus de leur image au Canada que de notre politique étrangère. Nous leur demandons d’arrêter de jouer à instrumentaliser notre politique étrangère à des fins partisanes.