Canada's NDP

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24 octobre 2012

Langues officielles : le gouvernement doit soutenir les communautés francophones

Une économie forte et des services en français sont nécessaires pour assurer l’avenir de la francophonie canadienne, selon le NPD

À la lumière des données sur la langue dévoilées ce matin par Statistique Canada, le gouvernement conservateur doit soutenir l’emploi et les services en français partout au pays pour assurer l’avenir de la francophonie canadienne, estime le NPD.

« Il faut des communautés francophones locales fortes et vibrantes. Pour y arriver, des services en français et de bons emplois sont essentiels. Le gouvernement Harper n'a pas de vision pour les régions francophones du pays, ce qui fait qu'elles se vident de leur monde », dit le porte-parole du NPD en matière de langues officielles, Yvon Godin.

Selon Statistique Canada, le pays est plus diversifié que jamais avec plus de 200 langues recensées. Les immigrants choisissent massivement d’adopter l’une ou l’autre des langues officielles. Toutefois, la proportion de citoyens ayant déclaré le français comme langue d’usage à la maison au sein de la population canadienne, qui s’établissait à 21,4 % il y a cinq ans, est en baisse à 21 %. Le taux de bilinguisme a augmenté au Québec, tout en suivant le chemin inverse dans le reste du Canada.

« Le rôle du gouvernement face à une telle situation est bien simple: il doit prêcher par l’exemple et respecter l’esprit de la Loi sur les langues officielles, affirme le porte-parole du NPD pour la francophonie, Pierre Dionne Labelle. Or, il a fait le contraire depuis son arrivée au pouvoir. Il a nommé des personnes unilingues aux postes de vérificateur général et de juge à la Cour suprême, en plus de fermer le seul centre de recherche et sauvetage bilingue au Canada et de fermer des bureaux de poste. »