Canada's NDP

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12 décembre 2016

Le porte-parole du NPD en matière de santé, Don Davies, a fait la déclaration suivante :

« Les néo-démocrates du Canada croient que la législation permettant d’enlever les obstacles inutiles à l’ouverture de nouveaux sites d’injection supervisée se fait attendre depuis trop longtemps.

Quand les libéraux étaient dans l’opposition, ils affirmaient que le projet de loi C-2 de Stephen Harper était conçu exprès pour empêcher l’ouverture de nouveaux établissements. C’est honteux de constater que cela aura pris plus d’un an et l’annonce de sites non approuvés de réduction des surdoses en Colombie-Britannique pour que le gouvernement libéral finisse par déposer un projet de loi.

Malheureusement, d’ici à ce que ce projet de loi soit approuvé par le Parlement, encore plus de Canadiens auront perdu la vie par surdose d’opioïdes. La déclaration d’une urgence nationale de santé publique donnerait à l’Agence de santé publique du Canada 90 jours pour s’attaquer à cette crise, pendant que le projet de loi du gouvernement franchirait les étapes du processus législatif.

Il est difficile d’imaginer que le gouvernement fédéral prendrait une approche aussi timide si 2 000 citoyens étaient en train de mourir d’une autre urgence de santé publique, comme une éclosion de SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) ou de Zika.

Le gouvernement libéral doit immédiatement déclarer que la crise des opioïdes est urgence nationale de santé publique. »

Contexte : Environ 2 000 Canadiens sont morts de surdose cette année seulement. Et maintenant, le carfentanil – un puissant tranquillisant pour animaux 10 000 fois plus fort que la morphine et 100 fois plus fort que le fentanyl – se répand partout au Canada. Sous forme de poudre, le carfentanil peut poser un risque létal aux premiers répondants qui arrivent sur les lieux.