Canada's NDP

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19 juillet 2017

Le NPD demande au gouvernement fédéral de rétablir le service d’autobus public en Saskatchewan

Les députées de Saskatchewan Georgina Jolibois et Sheri Benson demandent aux libéraux fédéraux de rétablir la STC afin de protéger les femmes de la province.

SASKATCHEWAN – Dans une lettre à trois femmes ministres fédérales, la porte-parole du NPD en matière de travail, Sheri Benson (Saskatoon-Ouest), et la porte-parole adjointe du NPD pour les affaires autochtones et le Nord, Georgina Jolibois (Desnethé–Missinippi–Rivière Churchill), font pression sur le gouvernement fédéral afin qu’il prenne des mesures pour contrer la fermeture de la Saskatchewan Transportation Company (STC).

« La fermeture de la STC met la vie des femmes en péril. La route des pleurs en Colombie-Britannique est un important rappel que nous ne pouvons pas laisser l’histoire se répéter, a déclaré Mme Benson. Le gouvernement fédéral, dans son dévouement pour le féminisme, doit intervenir au nom des femmes qui sont laissées en plan sans ce service public essentiel. »

Dans son budget de 2017, le gouvernement provincial a coupé le financement de la STC, alléguant le manque de trajets rentables. Cette fermeture a suscité l’opposition de députés provinciaux et fédéraux, ainsi que d’organismes communautaires et de groupes de femmes. Elle a été fortement critiquée pour les effets négatifs qu’elle aura sur les femmes, les Autochtones et les personnes qui vivent dans des communautés rurales ou isolées. La STC a abandonné son rôle d’offrir un service de transport public sécuritaire et fiable dans toutes les régions de la Saskatchewan, rendant ainsi de nombreuses personnes vulnérables et coincées.

« Ce gouvernement prétend rechercher une meilleure relation de nation à nation avec les Autochtones, a ajouté Mme Jolibois. Mais sans la STC, de nombreuses personnes vivant dans des communautés nordiques ou autochtones ne pourront plus avoir accès à des services qui sont centralisés dans les grands centres urbains. De plus, elles ne pourront pas assister aux audiences de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées qui auront lieu à Saskatoon en octobre. Cette situation doit être abordée. »