Canada's NDP

Skip to main content

8 mars 2012

Le NPD dépose deux projets de loi pour faire progresser l’égalité pour les femmes

OTTAWA – En cette Journée internationale de la femme, des députées du NPD ont déposé deux projets de loi privés dont l’adoption ferait progresser l’égalité pour les femmes au Canada.

La porte-parole du NPD en matière de condition féminine, Françoise Boivin (Gatineau), a déposé un projet de loi afin que Condition féminine Canada devienne un ministère indépendant.

La députée Irene Mathyssen (London-Fanshawe) a pour sa part déposé un projet de loi qui rendrait obligatoire la parité au sein du conseil d’administration des sociétés d’État. En vertu de ce projet de loi, les femmes ne pourraient compter pour moins de 40 pour cent des administrateurs d’une organisation chapeautée par le gouvernement fédéral.

« La situation des femmes au Canada n’est pas encore égale à celle des hommes, a fait valoir Françoise Boivin. C’est pourquoi nous voulons que Condition féminine Canada devienne un ministère à part entière. Cela permettrait à l’organisation d’élargir ses axes d’intervention et de faire progresser davantage l’égalité pour les femmes. »

Mylène Freeman, députée d’Argenteuil-Papineau-Mirabel, a pour sa part reproché aux conservateurs de ne pas en faire assez pour promouvoir l’égalité entre les sexes et d’avoir sabré le budget de Condition féminine Canada.

« Malheureusement, il y a plusieurs signes de l’inégalité entre les hommes et les femmes au Canada. On parle entre autres de l’écart dans la rémunération, de la faible participation des femmes à la vie politique et de la faible qualité de vie des femmes», a-t-elle souligné.

De son côté, Irene Mathyssen a rappelé que le déséquilibre entre les hommes et les femmes persistait dans les hautes sphères du monde des affaires.

« Plusieurs femmes sont qualifiées et ont l’expertise nécessaire pour occuper des postes de haut niveau, mais elles sont ignorées, a affirmé Mme Mathyssen. Les femmes canadiennes sont nettement sous-représentées dans les conseils des sociétés d’État avec seulement 27 pour cent des femmes nommées à titre d’administratrices.»