Canada's NDP

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7 octobre 2015

RAPPEL DES FAITS DU NPD : Le PTP n’est pas dans le sac, selon des législateurs américains

Stephen Harper essaie de faire croire aux Canadiens que l’Accord de partenariat transpacifique (PTP) est le meilleur accord que le Canada pouvait obtenir et que, de toute façon, l’affaire est dans le sac. Mais nous savons que ce n’est pas vrai. Des législateurs et des négociateurs commerciaux américains de haut rang indiquent que le PTP est loin d’être une affaire réglée et que les Américains vont probablement proposer des changements.

Michael Froman, négociateur en chef du PTP pour les États-Unis, a reconnu que la signature de l’entente n’est qu’une première étape :

« La conclusion du PTP, après des années de négociations et plusieurs nuits sans sommeil, n’est qu’une “première étape importante”, a concédé Michael B. Froman, le représentant commercial des États-Unis, au moment d’annoncer la conclusion de l’entente avec d’autres représentants. » (New York Times, 6 octobre 2015)

Les États-Unis se dirigent vers une élection présidentielle alors que la Chambre est saisie de cet accord :

« […] obtenir l’aval du Congrès au milieu d’une élection présidentielle ne sera pas une mince tâche. Les mêmes enjeux qui ont forcé les négociateurs à rester quatre jours de plus à Atlanta vont certainement soulever la controverse au Capitole et pendant la campagne électorale. » (CNN, 6 octobre 2015)

Andrew Kinningham, économiste principal chez Capital Economics a souligné quelques-uns des obstacles à surmonter :

« Les démocrates s’y opposent, tout comme les meneurs dans la course à l’investiture républicaine, notamment Donald Trump. Avec des élections présidentielles l’an prochain, le PTP peut très bien être bloqué par le Congrès », a fait remarquer M. Kenningham. (CNBC, 6 octobre 2015_)_

Sandy Levin, qui dirige les démocrates au sein de l’influente Commission des voies et des moyens, a même mentionné que des changements sont possibles :

« Il faut faire correctement les choses en ce qui a trait à cet accord, c’est pourquoi personne ne devrait être surpris si des changements supplémentaires sont apportés au cours de la période de 90 jours, particulièrement parce que plusieurs de ces enjeux font l’objet de négociations bilatérales. » (Déclaration, 5 octobre 2015)

Le président du Comité des finances et sénateur américain Orrin Hatch a prévenu que le PTP pourrait perdre des votes parmi les républicains au Congrès :

« Vous pourriez en perdre un bon nombre », a-t-il dit en ajoutant qu’il réservait son jugement sur l’accord jusqu’à ce qu’il en sache davantage. (Reuters, 6 octobre 2015)

Si nos homologues américains estiment que l’entente n’est pas une affaire réglée, pourquoi Stephen Harper insiste-t-il pour dire le contraire?

Thomas Mulcair ne se laissera pas lier par la mauvaise entente de Stephen Harper. Il va se battre bec et ongles pour les emplois canadiens et pour défendre nos familles.