Rappel des faits : Les libéraux donnent des milliards aux banques en échange de mises à pied

Après avoir octroyé 60 milliards $ en réduction d’impôt aux grandes entreprises, à quoi ont eu droit les Canadiens? À des avis de licenciement.

Les libéraux ont appuyé les baisses d’impôt radicales des conservateurs aux grandes entreprises en croyant dur comme fer (et sans preuve à l’appui) que l’économie allait en profiter.

Voilà que maintenant, alors même qu’elle annonce des profits de 973 millions $ au deuxième trimestre, la Banque de Montréal dévoile un plan visant à licencier 1850 employés.

BMO n’a pourtant pas à se plaindre. L’an dernier, elle a aussi fait des profits de plus de 4,4 milliards $.

Ce doit être une décision déchirante que de mettre à pied 1850 personnes, mais ne vous inquiétez pas, le PDG qui l’a prise a de quoi se consoler. En 2015, il a gagné tout près de 10,2 millions $.

Eh oui, 10,2 millions $.

Mieux que ça encore : BMO prévoit que 10 % de la compensation de ses dirigeants sera payée sous forme d’options d’achat d’actions.

Étant donné que les libéraux ont rompu leur promesse de modifier l’échappatoire fiscale sur les options d’achat d’actions, le PDG n’aura à payer des impôts que sur la moitié de ses options d’achat d’actions, jusqu’à concurrence de 1 million $. Il pourra donc garder pour lui la jolie somme de 165 000 $.

Et tout ça, pendant qu’il met à pied 1 850 personnes.

Tant pis pour la promesse libérale de redonner à la classe moyenne…