Canada's NDP

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17 octobre 2016

Santé: Le NPD demande à Justin Trudeau de repousser d'un an les compressions de Stephen Harper

OTTAWA — En prévision de la réunion de demain entre la ministre Philpott et ses homologues provinciaux, le NPD demande au premier ministre de s’assoir avec les premiers ministres provinciaux pour parler du financement en matière de soins de santé et de maintenir le taux de transfert actuel pour une période d’un an comme ils le demandent. Étant donné que l’accord actuel sur la Santé vient à échéance bientôt, les premiers ministres ont exprimé leur mécontentement par rapport au fait que les libéraux aient décidé d’aller de l’avant avec les compressions de Stephen Harper aux transferts sur la santé.

« Alors que le gouvernement libéral avait promis de négocier avec les provinces, le voilà qui va de l’avant avec les compressions prévues par le gouvernement précédent, a affirmé le porte-parole du NPD en matière de santé, Don Davies (Vancouver-Kingsway). Plutôt que de tenir leur engagement envers un leadership fédéral de collaboration, les libéraux ont adopté l’approche unilatérale de Stephen Harper. Ce n’est pas comme ça que nous allons améliorer le système de soins de santé pour les Canadiens. »

Les premiers ministres provinciaux ont tenté à maintes reprises dans les derniers mois de parler avec le premier ministre de l’avenir du financement en santé. Ils ont fait une demande en juillet à laquelle ils n’ont eu aucune réponse et le premier ministre ne s’est pas présenté à une réunion prévue cet été afin d’éviter de devoir parler d’un certain nombre de problèmes, dont le financement en santé.

« Après l’action unilatérale du premier ministre en ce qui concerne le prix sur le carbone, il n’est pas surprenant que les provinces soient préoccupées, a ajouté la porte-parole du NPD en matière de familles, enfants et développement social, Brigitte Sansoucy (Saint Hyacinthe-Bagot). Si Justin Trudeau ne peut pas s’assoir avec les provinces dans un avenir proche, il devrait au moins respecter leur demande de maintenir le taux de transfert actuel pour une période d’un an."