Canada's NDP

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2 juin 2021

DANS LEURS PROPRES MOTS : Trudeau et son équipe sont incompréhensibles

Dans la foulée de la découverte tragique sur le site de l'ancien pensionnat autochtone de Kamloops, Justin Trudeau et ses ministres sont maintenant incompréhensibles lorsqu'on leur pose des questions toutes simples.

Voici leurs réponses, dans leurs propres mots, à des questions simples.

CPAC. Lundi 31 mai - On demande au premier ministre Trudeau pourquoi son gouvernement tarde à agir :

Ryan Tumilty, National Post : Dans le cas de la découverte de Kamloops, cette découverte a été financée par le gouvernement provincial. N'aviez-vous pas la responsabilité d'agir plus tôt au lieu de le faire seulement maintenant ?

Le premier ministre Justin Trudeau : Il y a beaucoup, beaucoup de choses différentes sur lesquelles il faut agir. Nous avons travaillé avec de nombreux gouvernements, en particulier le gouvernement de la Colombie-Britannique, qui a été un véritable chef de file en matière de réconciliation. Je crains, mais j'espère aussi, que nous verrons des actions similaires de la part d'autres gouvernements à travers le pays qui mèneront à la découverte d'autres tragédies encore... Mais comme vous le soulignez Ryan, il y a beaucoup, beaucoup de choses différentes sur lesquelles nous devons travailler.

CPAC. Lundi 31 mai - On demande au premier ministre Trudeau pourquoi son gouvernement ne cesse pas de se battre contre les enfants autochtones devant les tribunaux :

David Akin, Global : [Le gouvernement fédéral] se bat devant les tribunaux contre les survivants du pensionnat autochtone de Sainte-Anne. Il se bat devant les tribunaux pour renverser la décision du Tribunal canadien des droits de la personne. Il se bat devant les tribunaux contre le principe de Jordan... Pourquoi le gouvernement fédéral fait-il cela ? Pourquoi ne pas simplement abandonner ces poursuites, faire un chèque en signe de bonne foi pour montrer que le Canada est intéressé par la réconciliation ?

Le premier ministre Justin Trudeau : ... Est-ce qu'une personne qui a fréquenté un pensionnat pendant quelques jours, quelques mois ou un an devrait être indemnisée au même titre qu'une personne qui a vécu une situation traumatisante pendant de nombreuses années et qu'elle a été arrachée à sa famille et a vécu une expérience très différente ? Actuellement, le Tribunal des droits de la personne dit que tout le monde devrait recevoir le même montant. Nous ne pensons pas que c'est tout à fait juste. Nous reconnaissons qu'il existe différents niveaux de traumatisme et que certaines personnes méritent une compensation beaucoup plus importante que d'autres.

CTV Powerplay. Lundi 31 mai - Le ministre Miller est interrogé sur sa lutte contre les survivants des pensionnats autochtones qui tentent d'obtenir réparation devant les tribunaux:

Evan Solomon : Mais vous pourriez simplement arrêter la contestation. Cela pourrait être un signe pour montrer que nous ne combattrons pas ces enfants devant les tribunaux.

Le ministre des Services aux Autochtones, Marc Miller : Écoutez, je pense qu'il serait, avec tout le respect que je vous dois, immensément, immensément paresseux intellectuellement de suggérer qu'un simple processus de compensation, aussi important soit-il, et nous avons dit qu'il était important, mettra fin à tout cela.

CBC The Current. Mardi 1er juin - La ministre Bennet est interrogée sur la lutte contre les survivants des pensionnats en cour :

Matt Galloway : Quel message cela envoie-t-il aux familles des enfants dont nous avons appris l'existence au cours des deux derniers jours et qui ont été enterrés dans ces fosses communes à Kamloops de savoir que le gouvernement se bat toujours contre les survivants d'autres pensionnats devant les tribunaux ?

Carolyn Bennett, ministre des Relations Couronne-Autochtones : Je pense que le... ce... c'est une situation unique que nous considérons comme étant bien différente... parce que les survivants ont été payés et certains et, mais ils ont besoin de panser leurs plaies. Il s'agit d'aller de l'avant de la bonne façon et de s'assurer que toutes les communautés savent que cela ne se reproduira plus jamais parce qu'elles ont le contrôle sur la vie de leurs enfants et sur les services d'assistance disponibles pour les familles et les enfants de leur propre communauté. Une tante peut venir s'occuper des enfants si la mère a besoin d'un peu d'aide. Les communautés veulent des réformes à cause de ce scoop du siècle. Et le fait de pouvoir penser que nous savons comment mieux s'occuper de leurs enfants, ça doit cesser et c'est ce que nous faisons.

Les enfants et leurs familles méritent mieux.