Déclaration de la députée du NDP Hélène Laverdière à l’occasion de la Journée mondiale contre le paludisme

À l’occasion de la Journée mondiale contre le paludisme 2012, je songe au besoin urgent de médicaments générique pour lutter contre cette maladie. Bien que nous ayons été témoins d’une baisse du taux de mortalité due au paludisme grâce aux interventions de lutte contre cette maladie, ces gains sont fragiles et de nombreux défis subsistent.

Nous devons continuer d’investir dans la lutte contre le paludisme en garantissant notamment l’accès aux médicaments. Le traitement et la prévention du paludisme sauvent plus de vies que n’importe quelle autre intervention médicale en Afrique subsaharienne, à l’exception de l’immunisation des enfants.

En février, j’ai présenté mon projet de loi d’initiative parlementaire, C-398, sur les médicaments génériques utilisés à des fins humanitaires internationales. Ce projet de loi modifierait la loi sur le Régime canadien d’accès aux médicaments (RCAM), qui autorise l’exportation de versions génériques de produits pharmaceutiques vers les pays en développement afin de s’attaquer aux problèmes liés au VIH/sida, à la tuberculose, au paludisme et d’autres maladies.

À l’heure actuelle, le RCAM n’atteint pas ses objectifs. Le projet de loi C-398, qui ne coûtera rien, simplifiera l’utilisation du RCAM – et ces améliorations permettront aux fabricants canadiens de médicaments génériques d’envoyer des médicaments aux personnes qui en ont un besoin urgent.

En cette période économique difficile, l’aide au développement est constamment menacée. Augmentons notre engagement envers la prévention et du traitement. Réformons le RCAM et donnons une chance aux enfants d’Afrique. Ensemble, nous pouvons faire reculer le paludisme.