Déclaration de Paul Dewar, porte-parole de l'opposition officielle en matière d'affaires étrangères, et de Wayne Marston, porte-parole en matière de droits de la personne, sur le rapatriement de Omar Khadr

Les conservateurs ont mis un terme aujourd'hui à une décennie de délais futiles en permettant à Omar Khadr de purger le reste de sa peine au pays. Ce faisant, le Canada est le dernier pays occidental à rapatrier un de ses citoyens du système carcéral déchu de Guantanamo.

Le retour de M. Khadr au Canada était inévitable et les conservateurs se sont délibérément traîné les pieds pendant des années, ce qui a entraîné une lourde facture pour les contribuables. Leur gestion bancale a non seulement miné nos relations avec les États-Unis, notre principal allié, mais cela a également eu pour effet de ternir la réputation internationale du Canada.

En se basant sur les faits, la Cour suprême du Canada et la Cour suprême des États-Unis ont toutes les deux constaté que les procédures des tribunaux militaires à Guantanamo violaient autant les lois américaines que les obligations internationales du Canada pour les droits de la personne.

Rappelons que les conservateurs se sont déjà fait pointer du doigt par les tribunaux pour leur mauvaise gestion de ce dossier et pour ne pas avoir respecté les droits de la personne.

Le gouvernement fédéral doit maintenant laisser les autorités du pays s'occuper de M. Khadr, sans interférence politique.