Déclaration du NPD à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes

Le chef du NPD, Jagmeet Singh, a émis la déclaration suivante :

« Cette Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes nous rappelle que la violence fondée sur le genre sévit encore dans nos communautés et nous réitérons notre engagement à y mettre fin.

Tous les six jours au Canada, une femme est tuée par son partenaire intime et des milliers de femmes et leurs enfants sont obligés de dormir dans des refuges parce que leur maison n’est pas sécuritaire. Cela est inacceptable.

La pandémie n’a fait qu’aggraver la situation : rien qu’en 2020, 160 femmes et jeunes filles ont perdu la vie tandis que 92 autres ont été tuées au cours du premier semestre de 2021. Un nombre disproportionné de ces victimes étaient des femmes et des filles autochtones.

Selon la Fondation canadienne des femmes, des milliers de femmes, les mesures de confinement liées à la COVID-19 ont accentué le risque de violence domestique pour les femmes, les filles et les personnes trans et non binaires, qu’il s’agisse d’abus émotionnels, physiques ou sexuels. L’augmentation de la violence domestique au cours des derniers mois a été qualifiée de » pandémie dans la pandémie ».

Malheureusement, le gouvernement libéral de Justin Trudeau a été incapable de fournir l’aide dont les femmes, en particulier les femmes autochtones, les femmes racisées, les femmes trans, les femmes à faible revenu, les femmes en situation de handicap et les personnes non binaires, ont besoin. En raison du manque de financement du gouvernement libéral, les services de prévention et d’intervention en matière de violence avaient déjà du mal à répondre aux besoins des gens avant même le début de la pandémie.

Nous devons faire mieux pour lutter contre la violence fondée sur le genre et veiller à fournir aux personnes à risque le soutien dont elles ont besoin au moment où elles en ont besoin. Nous devons clamer haut et fort que nous ne tolérons pas ce cycle de violence dans nos communautés. Nous devons également remettre en question les systèmes qui manquent à leurs obligations envers les femmes.

Les néo-démocrates vont continuer de se battre pour mettre en place un plan d’action national visant à mettre fin à la violence fondée sur le genre, accompagné d’un financement durable afin de s’assurer de la disponibilité de services d’hébergement accessible et d’autres programmes dans toutes les régions du pays, en particulier dans les régions qui sont habituellement mal desservies. Par ailleurs, nous allons continuer de travailler en partenariat avec les femmes autochtones, les familles des personnes disparues et assassinées et les communautés pour mettre en œuvre tous les appels à la justice de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. Il s’agit notamment d’établir un plan global de lutte contre la violence à l’égard des femmes, des filles et des personnes 2SLGBTQQIA autochtones. »