Déclaration du porte-parole en matière d’affaires étrangères, Paul Dewar, et de la porte-parole adjointe, Ève Péclet, sur la situation en Syrie

Les néo-démocrates sont préoccupés par la récente escalade de violence en Syrie, particulièrement par les récents affrontements à Damas qui mettent en péril la vie de nombreux civils et qui ont provoqué un flot de réfugiés dans la région. La tragédie qui se déroule actuellement a déjà entraîné la mort de 14 000 personnes - des civils pour la plupart - et le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) rapporte que 30 000 réfugiés ont traversé la frontière du Liban au cours de 48 dernières heures seulement. Près d’un million de personnes ont été contraintes de fuir leur domicile depuis le début du conflit.

Les néo-démocrates exhortent le gouvernement du Canada à condamner l’utilisation d’armes lourdes contre des civils.

Après un autre veto de la Russie et de la Chine pour empêcher l’adoption d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU visant à mettre un terme à la violence, le gouvernement canadien doit redoubler ses efforts diplomatiques avec ces deux pays afin que le régime de Bashar Al-Assad ait à répondre de ses gestes. De concert avec ses partenaires internationaux, nous croyons que le Canada peut jouer un rôle important dans les efforts destinés à instaurer un cessez-le-feu et à rétablir la paix.

Nous regrettons que le gouvernement du Canada n’ait pas déployé davantage d’efforts, en particulier dans son dialogue avec la Russie, afin de l’inciter à s’engager directement dans cette crise qui n’en finit pas. Notre gouvernement doit envoyer le signal clair qu’il est conscient de la crise des droits de la personne qui a cours en Syrie et qu’il en fera une priorité.