Canada's NDP

Skip to main content

10 novembre 2021

Des député·es néo-démocrates demandent au gouvernement de rendre le vaccin accessible à plus de gens

OTTAWA – Hier, la députée néo-démocrate Niki Ashton et le porte-parole du NPD en matière de santé Don Davies ont tenu une conférence de presse pour demander au gouvernement libéral de permettre aux fabricants canadiens d’exporter les vaccins contre la COVID-19 vers les pays à faible revenu. Biolyse Pharma, une entreprise canadienne, a récemment signé une entente avec la Bolivie pour produire et exporter 15 millions de doses de vaccin, mais le gouvernement fédéral refuse d’octroyer les licences nécessaires à l’exportation de ces vaccins.

« Au lieu de défendre les intérêts de l’industrie pharmaceutique, le gouvernement du Canada doit coopérer avec d’autres pays en vue de faciliter l’accès des pays défavorisés à des vaccins qui sauvent des vies, a déclaré M. Davies. En bloquant l’entente entre Biolyse et la Bolivie, les libéraux envoient le signal de leur indifférence à l'égard des personnes les plus vulnérables de la planète. »

Les député·es étaient accompagnés du ministre bolivien délégué au Commerce extérieur et à l’Intégration, Benjamin Blanco, du porte-parole de Biolyse, John Fulton, du chercheur de Knowledge Ecology International, Luis Gil Abinader, et de l’organisateur du Conseil des Canadiens, Nikolas Barry-Shaw, qui ont exhorté le gouvernement à passer à l’action et à sauver des vies. En plus d’être aux côtés des député·es néo-démocrates dans ce dossier, le Conseil des Canadiens a lancé une pétition demandant au Canada d’autoriser l’octroi de licences obligatoires et d’appuyer les dérogations aux brevets qui rendraient les vaccins accessibles au-delà des frontières. Si le gouvernement accepte d’octroyer une licence, Biolyse sera en mesure de produire 20 millions de doses du vaccin contre la COVID-19 par an. Par le passé, ce mécanisme a déjà servi à fabriquer et à exporter des médicaments contre le VIH pour le compte du Rwanda en 2007.

« Le droit canadien autorise l’exportation vers les pays en développement de médicaments fabriqués sous licence obligatoire. Ce que nous demandons au Canada, c’est de tenir compte du risque de santé publique que pose la COVID-19 à la population bolivienne et mondiale », a déclaré le ministre Blanco.

« Nous en sommes là aujourd’hui parce que les néo-démocrates savent que la lutte contre la COVID-19 exige un effort mondial, a déclaré Mme Ashton. Nous allons continuer de nous battre jusqu’à ce que tout le monde puisse se faire vacciner. Le Canada doit être un chef de file international dans la lutte contre la propagation de la COVID-19. »