Canada's NDP

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1 octobre 2013

Entourage de Stephen Harper - un scandale n’attend pas l’autre

Stephen Harper est arrivé au pouvoir en promettant de libérer Ottawa de la corruption. Mais au lieu d’honorer cette promesse, les personnes qu’il a nommées et ses principaux conseillers ont été éclaboussés dans plus d’un scandale.

  • Nigel Wright : Ancien chef de cabinet. Il a offert un chèque de 90 000 $ à Mike Duffy et doit s’entretenir avec la GRC depuis lors.
  • Leo Housakos : Le nom du sénateur conservateur a été nommé à la Commission Charbonneau pour des liens avec l’industrie de la construction, à qui il aurait sollicité des dizaines de milliers de dollars en dons.
  • Claude Carignan : Ancien candidat conservateur, Leo Housakos aurait amassé des fonds pour sa campagne via un controversé dirigeant de l’industrie de la construction, selon des révélations de ce dernier. M. Carignan est maintenant le leader du gouvernement au Sénat.
  • Dimitri Soudas : Ancien directeur des communications de Stephen Harper, notamment pendant les élections fédérales de 2011. Des enregistrements ont révélé que Tony Accurso et Bernard Poulin parlaient de l’utiliser afin de faire nommer la personne qu’ils avaient en tête comme patron du Port de Montréal.
  • Dean Del Mastro : Choisi personnellement par le premier ministre comme secrétaire parlementaire. Il a été mis à la porte du caucus conservateur et fait face à des accusations liées à une violation de la Loi électorale.
  • Carolyn Stewart Olsen : Ancienne porte-parole du PM, maintenant sénatrice. Devra rembourser certaines dépenses réclamées.
  • Mike Duffy : On a exigé qu’il rembourse plus de 90 000 $ en frais de dépenses réclamés indûment alors qu’il était en vacances. La facture a été payée par l’ancien chef de cabinet du premier ministre, Nigel Wright.
  • Pamela Wallin : On a exigé qu’elle rembourse plus de 100 000 $ en réclamations de dépenses indues, notamment des frais de déplacement pour se rendre à des activités de financement du Parti conservateur aux frais des contribuables.
  • Bruce Carson : Quatre fois reconnu coupable de fraude. Également accusé de trafic d’influence alors qu’il était conseiller principal et confident du premier ministre Stephen Harper. Cette personne a tenté d’utiliser son poste au BPM et ses contacts pour tirer des avantages personnels sur le dos des communautés des Premières Nations.
  • Irving Gerstein : Accusé d’avoir violé la Loi électorale après avoir fait de fausses déclarations de revenus et après avoir dépassé les limites fédérales de dépenses. Le parti conservateur a payé la contravention de 52 000 $ et les accusations ont été abandonnées.

En prorogeant le Parlement, Stephen Harper s’est donné un mois supplémentaire de congé des questions sur cette série de scandales et sur son incompétence.

Les Canadiens méritent mieux : ils méritent d’obtenir des réponses.