7 octobre 2011
Hélène Laverdière salue les trois récipiendaires du Prix Nobel de la paix 2011
MONTRÉAL — Hélène Laverdière (Laurier—Sainte-Marie), la porte-parole du NPD en matière d’Affaires étrangères, a souligné l’attribution du Prix Nobel de la paix conjointement à trois femmes, aujourd’hui à la Chambre des communes.
Ellen Johnson Sirleaf, Leymah Gbowee et Tawakkul Karman ont été récompensées « pour leur lutte non violente en faveur de la sécurité des femmes et de leurs droits à participer aux processus de paix ».
« Ce prix est une victoire pour toutes les femmes qui œuvrent pour la paix, la démocratie et la justice sociale partout dans le monde. Au nom de l’opposition officielle, j’aimerais offrir nos félicitations à ces trois femmes exemplaires pour leur dévouement sans pareil pour la paix. »
Ellen Johnson Sirleaf a été la première femme élue démocratiquement à la présidence d’un pays africain. Elle a été aux premiers rangs de la lutte contre la violence sexuelle au Libéria.
Leymah Gbowee a mené l'organisation du mouvement pacifiste Women of Liberia Mass Action for Peace, qui a permis de mettre fin à la guerre civile au Libéria. Elle est maintenant directrice du Réseau des femmes pour la paix et la sécurité en Afrique (WIPSEN), où elle continue à travailler en faveur de la paix et de la participation politique des femmes.
Tawakkul Karman est une journaliste yéménite et militante, chef de file des mouvements de protestations pacifiques à Sana’a se déroulant depuis le mois de janvier. Chaque jour, elle continue d’occuper la Place du changement avec d’autres manifestants non violents pour réclamer la démocratisation du Yémen.
« Ces femmes ont mérité cet immense honneur pour leur leadership empreint de pacifisme en situation de conflit déchirant. Nous ne pouvons qu’être inspirés par leur courage et leur détermination », ajoute Françoise Boivin, députée de Gatineau et porte-parole de l’Opposition officielle à la condition féminine.