Jagmeet Singh présente une vision économique pour aider les jeunes et les familles

Jagmeet lance un message sur l'équité fiscale et l'inégalité de la richesse au Canadian Club.

TORONTO - Jagmeet Singh a livré un message sur sa vision économique à un auditoire à l'heure du dîner à Toronto aujourd'hui, disant que si les néo-démocrates sont élu∙es, les gens au sommet devront payer un peu plus.

« Nous n'hésiterons pas à parler au nom des gens - et à tenir tête aux riches et aux gens influent∙es, a déclaré Jagmeet. L'enjeu est de taille. Si nous ne changeons pas la voie sur laquelle nous nous sommes engagé∙es, nous mettons en danger l'idée même du Canada, que tout le monde devrait recevoir l'aide dont il a besoin pour avoir des mêmes chances de réussir. »

Dans son discours devant le Canadian Club, vieux de 120 ans, Jagmeet a indiqué que malgré la bonne tenue de l'économie au cours des quatre dernières années, les familles - les jeunes en particulier - ont du mal à payer leurs factures chaque mois.

Entre-temps, seulement deux Canadiens détiennent autant de richesses que les 30 % des Canadien∙nes les plus pauvres. Au cours des dernières décennies, le fardeau fiscal au Canada est tombé de plus en plus sur les familles, tandis que les grandes entreprises et les riches Canadiens et Canadiennes paient moins.

Plus tôt cette semaine, Jagmeet Singh et le NPD se sont engagé∙es, dans le cadre des élections, à imposer un impôt de 1 % sur les grandes fortunes des ménages dont la richesse nette dépasse 20 millions de dollars. Le Bureau du budget du Parlement a estimé que cette mesure pourrait rapporter 70 milliards de dollars en nouvelles recettes.

« Les jeunes ont du mal à payer des factures astronomiques pour le loyer, les frais de scolarité, les prêts étudiants, les téléphones cellulaires et bien d'autres. Il est temps de réparer un système qui est truqué contre eux, a ajouté Jagmeet. Nous croyons que les Canadiens et Canadiennes à revenu moyen et faible doivent payer leur juste part. Nous n'augmenterons pas les impôts des gens. Mais nous demanderons aux grandes entreprises et aux ultra-riches de payer un peu plus pour pouvoir aider les jeunes et les familles. »