Canada's NDP

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11 février 2019

Justin Trudeau a laissé la crise du logement empirer

Les libéraux de Justin Trudeau ont négligé la crise du logement trop longtemps en tournant le dos aux familles qui peinent à trouver du logement dans les communautés où elles veulent vivre et travailler. Depuis qu’il a été élu, Justin Trudeau a prouvé qu’il ne comprenait pas ce que c’est que d’avoir de la difficulté à trouver et à payer un logement. Il ne saisit tout simplement pas l’urgence du problème. Mais il s’agit d’une réalité pour un nombre beaucoup trop élevé de personnes au Canada : il est plus difficile que jamais auparavant de se trouver un logement et de le payer. Les gens n’y arrivent plus.
Sous le gouvernement de Justin Trudeau :

  • Une personne sur cinq au Canada paie plus de 50 % de son revenu pour se loger, et un nombre croissant de personnes ne sont qu’à une paie de se retrouver à la rue.
  • Le taux d’inoccupation a chuté à 2,4 % au Canada l’an dernier. L’offre de plus en plus rare d’unités de location crée une pression à la hausse sur le coût des logements, ce qui fait que de plus en plus de gens ont de la difficulté à se loger. Dans certains quartiers de Burnaby, le taux d’inoccupation est deux fois moins élevé que la moyenne canadienne.
  • Moins de logements en location entraîne une augmentation en flèche du coût des loyers, alors que les salaires réels stagnent. Le coût moyen des loyers a augmenté dans toutes les provinces l’an dernier, et a augmenté de 5,3 % à Burnaby.
  • Aujourd’hui, 1,7 million de ménages ont des besoins impérieux en matière de logement, c’est-à-dire qu’ils dépensent plus de 30 % de leurs revenus nets pour se loger.

Quelle est la réponse de Justin Trudeau?

Il a refusé à deux occasions d’agir immédiatement afin de répondre à la crise du logement. La semaine dernière, le premier ministre a voté contre une motion du NPD lui demandant d’agir urgemment et de créer 500 000 unités de logements de qualité et abordables dans les dix prochaines années, et de s’engager dans le budget 2019 à compléter 250 000 d’entre elles dans les cinq prochaines années. En septembre dernier, le premier ministre a aussi voté contre une motion du NPD lui demandant de reconnaître le logement comme un droit humain et de devancer 50 % du financement de la Stratégie nationale sur le logement pour que ces sommes soient dépensées avant la prochaine élection, afin d’investir dans la construction de nouvelles unités de logements sociaux ou coopératifs, dans la rénovation des logements sociaux existants et des vieilles habitations, et pour que l’allocation canadienne pour le logement soit rendue disponible immédiatement.

Il dit aux familles canadiennes en difficulté qu’elles doivent attendre : même si la Stratégie nationale sur le logement a été annoncée en grande pompe, 90 % de son financement n’arrivera qu’après la prochaine élection.

Il dit aux plus d’un million de familles canadiennes qui vivent dans des logements inadéquats ou trop chers qu’elles ne comptent pas. La stratégie du gouvernement libéral prévoit venir en aide à seulement un tiers des ménages qui ont des besoins impérieux en matière de logement.

Il induit la population canadienne en erreur en gonflant les chiffres pour son « avantage rhétorique », d’après son porte-parole en matière de logement, Adam Vaughan, alors qu’en réalité, la plupart des choses que son gouvernement prétend avoir faites l’ont été par le gouvernement conservateur de Stephen Harper.

Il a renié sa promesse d’éliminer la portion fédérale de la TPS/TVH sur la construction de nouvelles unités de logements sociaux et abordables, alors que cette mesure aurait stimulé la création de logements.

Lorsque des appels à l’aide viennent du 1 % des personnes les plus fortunées, des grandes compagnies pharmaceutiques et des entreprises riches, les libéraux de Justin Trudeau arrivent en courant, mais quand les gens vivent une crise, les libéraux leur disent d’attendre. Leurs demi-mesures n’arrangent rien. La population canadienne a besoin d’un gouvernement qui est de son bord, un gouvernement qui comprend qu’elle est aux prises avec une crise du logement, et un gouvernement qui apporte les solutions audacieuses dont les gens ont besoin maintenant.