Canada's NDP

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22 octobre 2013

La corruption au Sénat canadien, une histoire sans fin

Pendant que le trio de sénateurs nommés par Stephen Harper : Pamela Wallin, Mike Duffy et Patrick Brazeau font face à des motions visant à les suspendre du Sénat, la liste des autres sénateurs aux prises avec des allégations d'inconduite financière continue de s’allonger.

Ce soir les Canadiens ont appris que Colin Kenny, qui doit son emploi à vie à Pierre Trudeau, est soupçonné d’avoir abusé de sa position de sénateur libérale.

L’ancienne adjointe exécutive de Kenny, Pascale Brisson, a décrit à Radio-Canada le travail qu’elle faisait pour le sénateur. Selon elle, la moitié de sa journée était consacrée à :

  • À accomplir des tâches personnelles pour le sénateur, incluant commander ses vêtements en ligne, lui trouver un entraîneur personnel, payer le promeneur de ses chiens, donner de l’argent à son fils et trouver un gardien pour ses chiens;
  • Administrer ses factures personnelles, qui étaient envoyées à son bureau sénatorial, incluant ses factures d’eau, d’électricité, de VISA et ses frais de condos;
  • Planifier des rencontres et coordonner les rénovations de son condo.

Voici la réponse du sénateur Kenny :
« Elle avait la responsabilité de superviser mon agenda et c’est comme prendre un rendez-vous chez le médecin. Ce n’est pas inhabituel pour une adjointe exécutive de prendre des rendez-vous pour son patron. »

On dirait bien que le sentiment du « tout m’est dû » et les allégations de corruption sont une affaire bipartisane au Sénat.

Les Canadiens méritent mieux.