3 novembre 2021
La crise du logement frappe fort le Québec et les libéraux se croisent les bras
MONTRÉAL — La crise du logement s’empire et s’étire à travers le Québec. Les Québécois et Québécoises peinent de plus en plus à se trouver un logement abordable. Au lieu d’agir pour s’attaquer à cette crise, Justin Trudeau et ses députés du Québec tournent le dos aux familles québécoises qui en arrachent.
« Dans tout le Québec, de nombreuses personnes ont de la misère à se trouver un logement qu'elles peuvent se permettre, et la situation n'a fait qu'empirer depuis la pandémie, a déclaré le chef du NPD, Jagmeet Singh. Justin Trudeau a failli s’attaquer à cette crise qui frappe les familles de Montréal, à Drummondville, jusqu’en Rimouski. Du leadership, c’est de reconnaitre la souffrance des gens et d’agir sans délais pour que les gens d’ici se trouvent un toit sûr et abordable, pas ignorer le problème comme le font les libéraux. Le NPD va continuer à se battre pour que les libéraux passent au-delà de leurs paroles en l’air et livrent la marchandise. »
La crise du logement n’a fait qu’empirer depuis que Justin Trudeau est arrivé au pouvoir en 2015, et ce malgré toutes ses promesses. Le NPD a proposé des solutions concrètes pour s’attaquer à la crise du logement, notamment la construction de 110 000 logements sociaux et abordables à travers le Québec. De plus, durant la dernière élection, le NPD a été très claire au sujet des terrains fédéraux comme le bassin Peel, à Montréal: ceux-ci doivent être destinés en priorité à la construction de logements sociaux et abordables pour contrer la crise du logement.
« Lorsque nous avons un premier ministre qui croit que 2225$ par mois en loyer à Montréal est abordable, c’est clair qu’il ne comprend pas la réalité des Québécois et Québécoises, a déclaré le chef adjoint du NPD, Alexandre Boulerice. Nous recevons des appels de familles qui n’en peuvent plus, qui ne savent plus où aller pour se trouver un logement abordable. Face à une crise qui frappe fort, au lieu d’aider les gens, les libéraux rendent la tâche facile pour les grandes compagnies de développeur et d’investisseur. C’est honteux. Il faut mettre les pendules à l’heure et s’attaquer à cette crise pour de vrai! »