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18 octobre 2021

La dénonciation de Facebook devrait servir de déclic au gouvernement libéral selon Charlie Angus

OTTAWA – Les législateurs partout dans le monde réclament des mesures contre Facebook à la suite des révélations accablantes de la dénonciatrice Frances Haugen. Selon le député Charlie Angus, le prochain cabinet libéral doit prendre ces allégations au sérieux et revoir sa gestion du dossier des technologies. Selon M. Angus, aussi choquantes que soient ces allégations, elles ne sont pas surprenantes puisque le comité multipartite a identifié de nombreux signaux d’alarme dans son étude de 2019. Malheureusement, le gouvernement libéral a choisi d’ignorer la plupart des principales recommandations.

Pour Charlie Angus, il est temps d’agir.

« La dénonciatrice Haugen a brossé le portrait d’une culture d’entreprise qui exploite délibérément la puissance des algorithmes et de l’IA pour alimenter le contenu extrémiste et miner la démocratie. Or, la réponse du gouvernement libéral a été le projet de loi C-10, qui n’était qu'un écran de fumée politique. Demander au CRTC de se pencher sur les manipulations algorithmiques massives de Facebook revient à apporter un remède des années 1980 à un problème du XXIe siècle. »

Charlie Angus conseille au gouvernement de Justin Trudeau de créer un bureau des droits numériques et de la technologie, doté du mandat et du pouvoir de rendre des ordonnances pour traiter les questions complexes de la transparence algorithmique, de la désinformation et du contenu extrémiste. Parmi les six recommandations clés formulées par M. Angus, le gouvernement fédéral est invité à investir dans la recherche sur les dommages cognitifs et sociaux causés par les médias sociaux. Les géants technologiques ont fait d’immenses recherches pour intégrer des mécanismes de dépendance délibérée qui maintiennent les gens prisonniers de leurs écrans.

« Selon Mme Haugen, Facebook a découvert que le programme Instagram avait une incidence néfaste sur le mental des jeunes adolescents et pourtant, cette société fait maintenant du marketing pour les enfants. C’est comme laisser les grosses multinationales du tabac faire leur propre loi. Nous devons investir dans la recherche pour commencer à examiner les effets cognitifs et sociaux de la dépendance aux médias en ligne. »